sycophante
nm (si-ko-fan-t')
- 1Nom qu'on donnait dans Athènes aux dénonciateurs qui livraient aux passions de la foule les citoyens éminents et surtout ceux dont elle redoutait le plus la raison ou la vertu.
Il y avait des gens à Athènes qui ne vivaient que de délations ; on les appelait sycophantes
. [Lévesque, Instit. Mém. sc. mor. et pol. t. IV, p. 273] - 2Aujourd'hui, fourbe, menteur, fripon, délateur, coquin.
Sa personne étant ainsi faite [le loup habillé en berger], Et ses pieds de devant posés sur sa houlette, Guillot le sycophante approche doucement
. [La Fontaine, Fables]Le sycophante alors me répondit, Qu'il faut tromper pour se mettre en crédit
. [Voltaire, Hypocr.] - 3Espèce de carabe.
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SYCOPHANTE. - HIST. XVIe s. Ajoutez : Icy voit on clairement les vrais traits d'un parfait sycophante ou calomniateur, lequel, à tous propos, change la nature et condition de toutes choses en conformité du venin dont l'estomacq lui creve
. [Marnix de Sainte-aldegonde, Écrits politiques et historiques, Oeuvres, Bruxelles, 1859, p. 78]
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