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séquestre

nm (sé-kè-str')
  • 1État d'une chose en litige remise en main tierce par ordre de la justice, ou par convention des parties, jusqu'à ce qu'il soit réglé à qui elle appartiendra. Le roi [Philippe le Bel] convoqua une grande assemblée à Tours, pour résoudre, en la présence du pape et en la sienne, quel usage on ferait du bien des templiers mis en séquestre. [Voltaire, Histoire du parlement de Paris] Le roi de Prusse avait délogé les Suédois de cette île [Usedom], et s'en était saisi, aussi bien que de Stettin, qu'il gardait en séquestre. [Voltaire, Histoire de Charles XII] Le séquestre est ou conventionnel, ou judiciaire. [Code Napoléonien] Combien pour avoir mis leur honneur en séquestre Ont-elles.... [Régnier, Satires]
  • 2Il se dit aussi des personnes. Mettre une fille en séquestre dans un monastère. Les parents s'accordèrent à mettre cette jeune fille en séquestre chez telle dame.
  • 3La chose séquestrée. Le séquestre a été dilapidé par un gardien infidèle.
  • 4Celui entre les mains de qui les choses ont été mises en séquestre. Choisir un séquestre solvable.
  • 5 Terme de pathologie. Portion d'os nécrosée, ainsi appelée parce qu'elle se sépare du reste de l'os encore vivant.

    Il se dit aussi de toute portion privée de vie d'un tissu quelconque qui reste enclavée dans le tissu encore vivant, bien qu'elle en soit distincte et s'en sépare plus ou moins vite.

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