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taux

nm (tô ; l'x se lie : un tô-z élevé)
  • 1Somme à laquelle une personne est taxée pour ses impositions ; ce qui est le sens propre. Que les surtaux des tailles seraient jugés sommairement ; qu'après trois mois.... nul ne soit reçu opposant en surtaux ; et que ceux qui ne seront taxés qu'au-dessous de vingt livres... ne soient admis et soient contraints au payement de leurs taux. Arrêt du Cons. 25 fév. 1666]
  • 2Prix établi pour la vente des denrées. Le taux de ces marchandises est fixé par ordonnance de police.

    Fig. Et mettre à même taux le noble et le faquin. [Régnier, Satires] Leur sotte vanité ne croit pouvoir trop haut à des faveurs de cour mettre un injuste taux. [Regnard, Le joueur] N'appréciant rien sur le taux de l'opinion. [Rousseau, Émile, ou De l'éducation]

  • 3Se dit des frais de justice, des fonds publics, etc. Réduire des écritures au taux convenable. Le taux des actions des chemins de fer est de tant.
  • 4Le denier auquel les intérêts de l'argent prêté sont réglés, établis ou stipulés. Prêter de l'argent au taux légal. Le prêt n'a pu venir à l'ancien taux, parce que la quantité de l'argent a augmenté toutes les années en Europe. [Montesquieu, L'esprit des lois]

    On disait de même autrefois : au taux du roi, au taux réglé par l'ordonnance, etc.

    On dit dans un sens analogue : le taux d'une rente viagère.

  • 5Se dit quelquefois en parlant de l'argent que l'on expose au jeu, du prix auquel on met la partie.
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