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tenture

nf (tan-tu-r')
  • 1Nombre de pièces de tapisserie qu'il faut pour tapisser une salle, un appartement, et qui sont ordinairement de même dessin et faites pour se servir de pendants. Géronte : Et ma belle tapisserie qui me coûtait près de deux mille écus, qu'est-elle devenue ? - Le marquis : Nous en avons eu dix-huit cents livres ; c'est bien vendre. - Géronte : Comment, bien vendre ! une tenture comme celle-là. [Regnard, Le retour imprévu] Plusieurs pièces qui tapissent un appartement s'appellent une tenture ; on les tend, on les détend, on les cloue, on les décloue. [Voltaire, Dictionnaire philosophique] Paris surpassa les tapis de Perse et les tentures de Flandres par ses dessins et ses teintures. [Raynal, Histoire philosophique et politiques des établissements et du commerce des Européens dans les deux Indes]

    Ce mot désigne le plus souvent les pièces d'étoffe de deuil qui sont tendues, lors d'un convoi ou d'un service, dans l'intérieur et à l'éxtérieur de l'église ainsi qu'à la maison mortuaire.

    Fig. On avait besoin d'effort pour ne pas trouver à redire qu'il n'y eût point de tenture et d'appareil funèbre [chez Chamillart à sa chute]. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

  • 2Étoffe, cuir, papier peint, etc., servant à tapisser une chambre. Une tenture de cuir doré. Une tenture de damas. Une tenture de papiers peints. Papier-tenture.
  • 3Action de tendre des tapisseries.
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