terni, ie
part. passé (tèr-ni, nie) de ternir
- Rendu terne.
D'où vient qu'elle a l'oeil trouble et le teint si terni ? C'est que sur le calcul, dit-on, de Cassini, Un astrolabe en main, elle a dans sa gouttière à suivre Jupiter passé la nuit entière
. [Boileau, Satires]Elle couvre ce front, terni par les douleurs, De baisers maternels, entremêlés de pleurs
. [Chénier, le Jeune malade.]Fig.
Tous mes plaisirs sont morts, ou ma gloire ternie
. [Corneille, Le Cid]Si, quelques années après votre mort, vous reveniez, hommes oubliés, au milieu du monde, vous vous hâteriez de rentrer dans vos tombeaux, pour ne voir pas votre nom terni....
[Bossuet, Oraisons funèbres]Dans la guerre si malheureuse dont ils [les Français] sortent, j'ai vu leurs auteurs et leurs philosophes soutenir la gloire du nom français, ternie par leurs guerriers
. [Rousseau, Les confessions]
- rechercher