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terreau

nm (tè-rô)
  • 1Résultat actuel de la décomposition des végétaux ; il ne faut pas confondre le terreau avec la terre végétale. Dans tous les bois, il y a une couche de terreau de six à huit pouces d'épaisseur, qui n'a été formée que par les feuilles, les petites branches et les écorces qui se sont pourries. [Buffon, Histoire naturelle générale et particulière] Le dernier terme de la décomposition lente et manifestement putride des tiges herbacées, la fin du fumier que l'on nomme, dans cet état, consommé, est la réduction en terreau. [Fourcroy, Conn. chim. t. VIII, p. 226] Cette formation du terreau, qui est une suite nécessaire du dépérissement successif des végétaux, est le grand et simple moyen que la nature emploie pour fournir sans cesse l'aliment à de nouvelles végétations. [Fourcroy, ib. p. 228]
  • 2Terre mêlée de fumier pourri, qu'on emploie à faire des couches dans les jardins potagers. Des lits de terreau.
  • 3Nom donné dans le Lyonnais à des fossés à demi comblés. La place des Terreaux, à Lyon, place faite sur un ancien canal de jonction du Rhône à la Saône.

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TERREAU. - HIST. Ajoutez :

XIVe s. Que tous les teraux soient menés sur les patis... Rec. des monum. inédits de l'hist. du tiers état, t. IV, p. 207] Que nulz ne prende wason, praiel, terail... ib. p. 211]

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