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tricoter [1]

vt (tri-ko-té)
  • 1Faire des mailles avec du fil, de la laine, etc. à l'aide d'aiguilles longues et émoussées. Qu'enfermée au logis en personne bien sage, Elle s'applique toute aux choses du ménage, à recoudre mon linge aux heures de loisir, Ou bien à tricoter quelques bas par plaisir. [Molière, L'école des maris]

    Par extension. L'ouvrière [araignée] commence par en tricoter une moitié [de sa toile] ; mais, tandis qu'elle la tricote.... [Bonnet, La contemplation de la nature]

    Absolument. Il serait avantageux à la société de décider une femme qui aurait fait un beau poëme, à tricoter le reste de sa vie, au lieu d'écrire. [Genlis, Infl. des femmes, t. I, p. 80, dans POUGENS]

  • 2 Par extension, faire de la dentelle sur un tambour, avec des épingles et des fuseaux. Tricoter de la dentelle.
  • 3 vi Populairement. Marcher en remuant les pieds l'un vers l'autre. Voler soupirs, et petits soins trotter Par le logis, or [tantôt] frétillant de l'aile, Or de la queue, or des pieds tricoter, Danser, baller, tripudier, sauter. [Rousseau J.-b. Allég. I, 2]

    Terme de manége. Se dit d'un cheval qui remue les jambes assez vite en marchant, mais qui n'avance pas beaucoup.

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