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trompeter

vt (tron-pé-té ; bien que la syllabe pe n'ait point d'accent, la prononciation lui en donne un ; le t se double ou pe devient pè, quand la syllabe qui suit est muette : je trompette, ou trompète, je trompetterai ou trompèterai)
  • 1Sommer de comparaître, en parlant des personnes que l'on assignait autrefois au son de la trompe ou trompette. On a trompeté Mme la comtesse [de Soissons] à trois briefs jours, c'est-à-dire qu'on va lui faire son procès par contumace. [Sévigné, 24 janv. 1680]
  • 2Faire crier, à son de trompe, un objet perdu. Les gens qu'avait envoyés Vénus pour se saisir d'elle [Psyché], ayant rendu à leur reine un fort mauvais compte de leur recherche, cette déesse ne trouva point d'autre expédient que de faire trompeter sa rivale. [La Fontaine, Psyché, II, p. 146]
  • 3 Fig. Donner de la publicité à. On souhaite que vous en donniez quelques exemplaires [du livre sur la Tolérance] à des personnes qui les trompetteront dans le monde. [Voltaire, Correspondance] N'en donne [des exemplaires de mon mémoire] qu'à ceux qui peuvent trompeter cela. [Courier, Lettres de France et d'Italie]
  • 4Fig Divulguer une chose qu'on devait tenir cachée. On lui avait recommandé le silence sur cette affaire ; il est allé la trompeter partout.
  • 5V. n Jouer de la trompette.
  • 6Il se dit du cri de l'aigle. L'aigle trompète.

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TROMPETER. - HIST.

XVIe s. Ajoutez : Ils ne trompettoient autre chose que repentance, que regeneration, que sainteté de vie, que revelations celestes. [Ph. de Marnix de Ste-aldegonde, Oeuvres, Bruxelles, 1857, t. IV, p. 482]

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