turlupinade
nf (tur-lu-pi-na-d')
- 1Plaisanterie basse, de mauvais goût, fondée sur quelque froid jeu de mots.
À la façon du siècle qui se plaisait aux turlupinades, Commines avait fait mettre sur la porte de sa chapelle un globe et un chou cabus, pour dire que le monde n'est qu'abus
. [P. Bruslé, Lucien en belle humeur, t. I, p. 395, dans POUGENS]Ne voulez-vous pas me défaire de votre marquis incommode ? pensez-vous me le laisser toujours sur les bras, et que je puisse durer à ses turlupinades perpétuelles ?
[Molière, Critique de l'école des femmes]Chevalier, tu devrais faire prendre médecine à tes canons. - Comment ? - Ils se portent fort mal. - Serviteur à la turlupinade
. [Molière, L'impromptu de Versailles]Pour moi qui n'avais pas l'esprit tourné à la turlupinade, mais à la joie et à la dissipation
. [Loménie de Brienne, Mém. inéd. t. I, p. 221, dans POUGENS]Il s'est dit quelquefois en bonne part.
C'est à M. le Grand qu'il faudrait donner votre turlupinade, elle est des meilleures : Chatillon nous en donne ici tous les jours des plus méchantes du monde
. [Sévigné, 111]Ne craignons jamais de nous permettre les turlupinades qui viennent au bout de nos plumes
. [Sévigné, 18 août 1680] - 2Ecrit plein de turlupinades.
La plate turlupinade sur la création qu'on avait mise sous son nom [de M. de Boufflers].... est d'un M. Coqueley de Chaussepierre
. [Laharpe, Corresp. t. IV, p. 64]
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