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vergogne

nf (vèr-go-gn')
  • Terme autrefois très noble et qui aujourd'hui est devenu familier. Honte. Et moi, pouvant parler, j'ai parlé, misérable, Pour lui faire vergogne [à Jésus] et le désavouer. [Malherbe, I, 4] Quand un roi fainéant, la vergogne des princes, Laissant à ses flatteurs le soin de ses provinces, Entre les voluptés indignement s'endort. [Malherbe, II, 1] La France.... S'est faite aujourd'hui si tragique, Qu'elle produit ce que l'Afrique Aurait vergogne d'avouer. [Malherbe, II, 4] Vergogne n'est plus guère bon que dans le bas style ; c'est ainsi que M. Patru, Molière et M. de la Fontaine s'en sont servis. [Vaugelas, Nouv. Rem. obs. de M***, p. 331, dans POUGENS] Vole en Pologne ; Arrachons un peuple au trépas ; Que nos poltrons en aient vergogne. [Béranger, Hâtons-nous.]

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VERGOGNE. - ÉTYM. Ajoutez : L'orthographe verecunnia se trouve dans les graffites de Pompéi (GARRUCCI, Graff. pomp. 28, 52) ; et vergondus est dans MURATORI, 1692, 3, à Vérone, en 720.

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