écaillé, ée
part. passé. (é-kâ-llé, llée, ll mouillées, et non é-kâ-yé)
- 1Dont on a enlevé les écailles. Carpe écaillée.
- 2Qui se lève, se détache par écailles, par plaques minces et légères. Peau écaillée. Émaillure écaillée. Marbre écaillé.
- 3Couvert d'écailles. Animaux écaillés.
De grands corps énormes qui volent sur la mer.... et qui viennent jeter sur le rivage des gens inconnus tout écaillés de fer
. [Fontenelle, Entretiens sur la pluralité des Mondes]Il y a beaucoup d'espèces d'animaux qui engendrent sans copulation, comme les poissons écaillés, les huîtres, les pucerons
. [Voltaire, L'homme aux quarante écus]Le budget.... qui, laissant à flots l'or couler de ses plaies, Traîne un ventre splendide écaillé de monnaies
. [Hugo, Les chants du crépuscule]Terme de blason. Animal écaillé, animal dont les écailles sont dessinées d'un autre émail que le corps. Il porte de sable au crocodile d'argent ombré et écaillé de sinople.
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4Disposé en forme d'écailles, imbriqué.
Une couverture en bandes de bois écaillées, même sans doublure en toile, offre un abri suffisant contre la pluie. [Journal officiel]
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