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échafauder

(é-cha-fô-dé)
  • 1 vi Faire un échafaudage pour travailler à un bâtiment, à une décoration. Ils ont été longtemps à échafauder.

    Il se conjugue avec l'auxiliaire avoir : les maçons ont échafaudé.

  • 2 vt Fig. Préparer une oeuvre. J'oubliais de vous dire que le paresseux Linant échafaude son Sabinus. [Voltaire, Correspondance]
  • 3 Terme d'ancienne législation. Faire monter, par sentence du juge, un criminel sur un échafaud et l'y exposer.
  • 4S'échafauder, vpron Préparer l'échafaudage sur lequel on veut s'élever, l'estrade sur laquelle on veut paraître. Les maçons s'échafaudèrent à la hâte. Ces charlatans furent longs à s'échafauder.
  • 5 Fig. S'élever, s'aider, se créer des appuis. Il faut achever de suite ceux [les échelons] dont Vaudemont s'échafauda, pour voir le tout d'une même vue. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon] Albergoti savait s'échafauder et aller de l'un à l'autre. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

    Être échafaudé, être soutenu comme par un échafaud. Savoir si le développement des organes pulmonaires correspond au développement de la région thoracique ; base sur laquelle s'échafaudent toutes les conséquences physiologiques. Comptes rendus, Acad. des sc. t. LII, p. 509]

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