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élancement

nm (é-lan-se-man)
  • 1Action de s'élancer. L'impétueuse ardeur de ces transports nouveaux à son sang prisonnier ouvre tous les canaux ; Son élancement perce ou rompt toutes les veines. [Corneille, Attila]

    Espace que fournit le cheval qui s'élance. De longs élancements.

    Action de faire un élan. Il y a des moments où le vol des oiseaux a des élancements.

  • 2 Fig. Ardentes aspirations de l'âme. Les élancements de l'âme vers Dieu. L'amour est circonspect, il est juste, humble et sage, Il ne sait ce que c'est qu'être mol ni volage ; Et des biens passagers les vains amusements N'interrompent jamais ses doux élancements. [Corneille, L'imitation de Jésus-Christ] Il faisait des soupirs, de grands élancements. [Molière, Tartuffe, ou l'imposteur] Au IVe siècle, il y avait dans les ouvrages des chrétiens quelque chose d'une passion nouvelle, d'une insatiable curiosité sur les destinées de l'homme, d'un élancement vers le ciel ; c'est ce qui brille dans les ouvrages de Grégoire de Nazianze, d'Augustin. [Villemain, Litt. fr. XVIIIe siècle, 2e part. 2e leç.]
  • 3Douleur vive, aiguë, analogue à celle qu'occasionnerait un coup de lance. Cette piqûre me cause de grands élancements dans le doigt.
  • 4 Terme de marine. Inclinaison de l'étrave par rapport à une ligne verticale qui serait élevée à l'extrémité de la quille où l'étrave vient se fixer. [Jal]
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