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épousseter

vt (é-pou-se-té. Régulièrement, la syllabe sset prend deux t quand la syllabe qui suit est muette : j'époussette, j'époussetterai ; cependant l'Académie, qui ne dit rien sur le présent, écrit, au futur, épousseterai, qu'elle laisse prononcer comme on voudra. La prononciation vulgaire et fautive est j'épouste, et j'épousterai ; cela se trouve aussi dans quelques auteurs : Oui-da, très volontiers, je l'épousterai bien. [Molière, L'étourdi, ou Les contretemps] Il épouste parfois aussi mon justaucorps. [Legrand, Famille extravagante, sc. 11] )
  • 1Ôter la poussière avec une vergette, une brosse. Épousseter son habit. Tu rencontres un homme qui, pour épousseter ses habits et faire sa chambre le matin, donne six réaux par jour, avec la liberté de te promener et de te divertir comme un écolier dans les vacances. [Lesage, Histoire de Gil Blas de Santillane]

    Absolument. On n'en finit pas de brosser, d'épousseter, de laver, etc.

    Épousseter un cheval, le brosser après l'avoir étrillé.

  • 2 Fig. Épousseter quelqu'un, le battre. Je l'épousseterai comme il faut. Au reste, pour se venger un peu du poëte qui avait médit de lui, il lui fit épousseter le dos à coups de bâton. [Francion] L'impératrice de Russie époussette le vicaire de Mahomet. [Voltaire, Roi de Prusse, 172]

    Critiquer sans ménagement. La première fois, mon ami, nous épousseterons Michel Vanloo. [Diderot, Salons de peinture]

  • 3Faire l'époussetage de la poudre de guerre ou de chasse.
  • 4S'épousseter, vpron Se brosser. Allez vous épousseter.
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