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étique

adj. (é-ti-k')
  • 1Ancien terme de médecine. Qui est dans l'étisie. Devenir étique. Elle est entièrement étique et desséchée. [Sévigné, 149] Mon sang est perdu, et je n'ai plus qu'à mourir étique, voilà une de mes situations. [Voltaire, Correspondance]

    Fièvre étique, fièvre habituelle qui amaigrit le corps. On dit aujourd'hui fièvre hectique.

  • 2 Par extension, très maigre. Corps, visage étique. Une rosse étique. Avec son nez étique et sa mourante mine. [Régnier, Satires] Les amants de ce corps étique Disent qu'à son genou qui pique Il faut un bout comme aux fleurets. [Maynard, dans MÉNAGE] Je riais de le voir avec sa mine étique, Son rabat jadis blanc et sa perruque antique, En lapins de garenne ériger nos clapiers. [Boileau, Satires] Sur un lièvre flanqué de six poulets étiques Paraissaient deux lapins, animaux domestiques. [Boileau, ib.] Voyez-vous cette jeune femme étique ? elle a entendu dire que, lorsqu'on était maigre, on était obligé, en honneur, d'avoir de l'esprit. [Voisenon, Le sultan Misapouf, Oeuvres, t. v, p. 56, dans POUGENS.]

    Fig. Parmi tant de styles, il y en peut avoir de trop enflés aussi bien que de trop bas ; de trop bouffis, comme de trop maigres et de trop étiques. [Costar, dans MÉNAGE, Rem.]

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