| Vous seriez un grand maître à faire des romans |
Ment. I, 6 |
maître |
| En matière de fourbe il est maître, il y pipe |
ib. III, 3 |
maître |
| Et forçant sa vertu d'être encor la maîtresse |
Pomp. III, 1 |
maîtresse |
| Et Rome est aujourd'hui la maîtresse du monde |
Nicom. III, 2 |
maîtresse |
| Ils semblent, comme moi, servir une maîtresse |
Cinna, I, 3 |
maîtresse |
| M'en croyez-vous, seigneur ? ne la revoyez point ; Portez en lieu plus haut l'honneur de vos caresses, Vous trouverez à Rome assez d'autres maîtresses, Et dans ce haut degré de puissance et d'honneur Les plus grands y tiendront votre amour à bonheur |
Poly. II, 1 |
maîtresse |
| Qui trahit sa maîtresse aisément fait connaître Que sans aucun scrupule il trahirait son maître |
Perthar. IV, 2 |
maîtresse |
| ....Et déjà vous avez fait maîtresse ? - Dorante : Si je n'en avais fait, j'aurais bien peu d'adresse, Moi qui depuis un mois suis ici de retour |
Ment. I, 5 |
maîtresse |
| Cet heureux poëme n'a extraordinairement réussi que parce qu'on y voit les deux maîtresses conditions (permettez-moi cette épithète) que demande ce grand maître [Aristote] aux excellentes tragédies |
Cid, Avert. |
maîtresse |
| Un prince épouvanté De voir tant de colère et tant de majesté |
Pomp. III, 2 |
majesté |
| Une majesté douce épand sur son visage De quoi s'assujettir le plus noble courage |
ib. III, 3 |
majesté |
| Parlez plus sainement de vos maux et des miens ; Chacun voit ceux d'autrui d'un autre oeil que les siens |
Hor. III, 4 |
mal, ale |
| Et tous maux sont pareils alors qu'ils sont extrêmes |
ib. |
mal, ale |
| À raconter ses maux souvent on les soulage |
Poly. I, 3 |
mal, ale |
| Et de deux maux qu'on craint également Celui qui nous arrive est toujours le plus grand |
Attila, IV, 2 |
mal, ale |
| Aussi bien que Pompée, il vous voudra du mal |
Pomp. I, 1 |
mal, ale |
| Quel mal nous fait sa vie ? |
Poly. I, 4 |
mal, ale |
| Qu'on parle bien ou mal du fameux cardinal ; Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien ; Il m'a fait trop de bien pour en dire du mal, Il m'a fait trop de mal pour en dire du bien |
|
mal, ale |
| Quel espoir mal conçu te rapproche de moi ? Aurais-je de l'amour pour qui n'a point de foi ? |
la Place royale, V, 8 |
mal, ale |
| Toutefois j'aurais tort de jeter dans les coeurs, L'avis étant mal sûr, de paniques terreurs |
Cid, II, 7 |
mal, ale |
| Et nous aurions le ciel à nos voeux mal propice.... |
Hor. V, 3 |
mal, ale |
| Et la vertu timide est mal propre à régner |
Perthar. IV, 3 |
mal, ale |
| Un de leurs citoyens, Noble, à ce que l'on dit, mais un peu mal en biens |
le Ment. V, 1 |
mal, ale |
| Qui ne sent point son mal est d'autant plus malade |
Rodog. III, 6 |
malade |
| Flavie, au lit malade, en meurt de jalousie |
Théod. I, 1 |
malade |
| Qui fait le plus de bruit n'est pas le plus malade |
Perthar. III, 3 |
malade |
| Fais quelque chose enfin pour mon esprit malade |
Théod. I, 1 |
malade |
| Et lorsque le malade aime sa maladie, Qu'il a peine à souffrir que l'on y remédie ! |
Cid, II 5 |
malade |
| Et s'il avait affaire à quelque maladroit |
Poly. V, 1 |
maladroit, oite |
| Dites, dites, seigneur, qu'il est bien malaisé De céder ce qu'adore un coeur bien embrasé |
Tite et Bér. II, 2 |
malaisé, ée |
| Un coeur si généreux se rend malaisément |
Cid, II, 7 |
malaisément |
| Il y entre [dans la tragédie] des batailles, des prises de villes, de grands périls, des révolutions d'États, et tout cela va malaisément avec la promptitude que la règle nous oblige de donner à ce qui se passe sur la scène |
Disc. trag. |
malaisément |
| Assez malaisément on sort de mon empire |
Toison d'or, III, 4 |
malaisément |
| Mon esprit en conçoit une mâle assurance |
Hor. II, 1 |
mâle |
| La vertu la plus mâle en perd toute vigueur |
Polyeucte, II, 1 |
mâle |
| Il [Valens] oppose, non plus une molle prudence, Mais un courage mâle |
Théod. V, 6 |
mâle |
| Nous vous devions, seigneur, servir malgré vous-même |
Pomp. III, 2 |
malgré |
| Malgré de vos rigueurs l'impérieuse loi.... |
Andromède, V, 2 |
malgré |
| Malgré de nos destins la rigueur importune, Le ciel met en nos mains toute notre fortune |
Othon, IV, 2 |
malgré |
| Le malheur succède au bonheur le plus doux |
Hor. V, 2 |
malheur |