Oeuvres et citations de Alphonse DAUDET

63 citations de l'auteur Alphonse DAUDET (Page 1 sur 2)

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Au beau milieu d'un acte, il [Sardou] sait changer tout à coup sa voilure et virer de bord avec un art infini : " À Dieu-va ! " comme disent les matelots Journ. offic. 18 mai 1874, p. 3340, 2e col. adieu-va
Colombe, elle [une dame nommée Colombe] ne l'est guère ni par la douceur de la voix, ni par l'affectuosité... Journ. offic. 25 sept. 1876, p. 7171, 1re col. affectuosité
.... époque terrible et grandiose que tant de livres, de tableaux, de lithographies, de romances, de mélodrames ne sont pas encore parvenus à banaliser Journ. offic. 1er mai 1876, p. 3034, 2e col. banaliser
Le joli refrain de la diva : Tu me bassines avec ton amour.... Journ. offic. 30 nov. 1874, p. 7879, 3e col. bassiner
Les gens mariés [de Guérande] le portent [le tricorne] en bataille, comme les gendarmes ; les veufs, les garçons en tournent les pointes d'une autre manière Journ. offic. 16-17 août 1875, p. 5923, 3e col. bataille
Une table couverte d'un tapis vert où écrivait le chien du commissaire, un grand diable à tête de pion, à redingote râpée Fromont jeune et Risler aîné, III, 5 chien, chienne
À force de voyager en wagon avec des filles bizarrement accoutrées, les cheveux sur les yeux à la chien, ou flottants dans le dos à la Geneviève de Brabant, elle finit par leur ressembler Fromont jeune et Risler aîné, III, 2 chien, chienne
C'est la justification de Froufrou, ce père sans dignité, affamé de gandinerie, de cocoterie, protecteur de petites débutantes Journ. offic. 30 août 1875, p. 7384, 1re col. cocoterie
Les hommes portent l'habit bleu barbeau ou feuille morte, les collants de couleur claire, la cravate de mousseline blanche Journ. offic. 21 déc. 1874, p. 8466, 1re col. collant, ante
Un homme entre deux âges, grisonnant et déplumé, sanglé, cosmétiqué, le regard trouble, les cils brûlés par les veilles... Journ. offic. 7 fév. 1876, p. 1095, 1re col. cosmétiqué, ée
Un gentilhomme français, vieilli plutôt que vieux, usé, dévasté, ruiné, triste épave du monde parisien échouée à la côte, comme dit l'énergique expression populaire Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3183, 1re col. côte
L'amoureux Stéphane est bien encore un peu cotonneux, mais ce défaut de l'amant est destiné à mieux faire valoir le mari Journ. offic. 3 mai 1875, p. 3184, 2e col. cotonneux, euse
Nous en sommes arrivés à nous méfier prodigieusement de ces impressions du premier soir, capricieuses, nerveuses, souvent déjugées par le vrai public et par ce juge souverain en matière de succès qu'on appelle la feuille de location Journ. offic. 30 août 1875, p. 7383, 4e col. déjuger (se)
C'était un grand contentement pour ces deux dépatriés de trouver en ces pauvres ménages.... un coin de tendresse et de vie familiale Fromont jeune et Risler aîné, I, 2 dépatrié, ée
Une de ces aventures qui se déroulent comme ces albums d'images fort à la mode dans notre enfance et qu'on appelait des dépliants Journ. offic. 10 janv. 1876, p. 272, 2e col. dépliant
Ce n'est pas à dire que M. Dumas ne possède aussi un style bien à lui, mais sec, disséqueur, en dedans, impropre à exprimer la couleur de la surface des choses Journ. offic. 27 sept. 1875, p. 8385, 2e col. disséqueur
Le joli refrain de la diva Journ. offic. 30 nov. 1874, p. 7879, 3e col. diva
Un de ces inextricables romans de Frédéric Soulié, ténébreux, embroussaillé Journ. offic. 26 fév. 1877, p. 1474, 2e col. embroussaillé, ée
La plainte des grands peupliers, qui s'abaissaient l'un vers l'autre, en secouant les nids de pies embroussaillés dans leur faîte Fromont jeune et Risler aîné, IV, 2 embroussaillé, ée
Les cloches qui sonnaient, les bruits de Paris montant déjà du pavé des rues, l'endimanchement, cette fête du pauvre, qui éclaircit jusqu'aux petits charbonniers, toute l'aurore de ce matin exceptionnel fut savourée par elle longuement et délicieusement Fromont jeune et Risler aîné, III, 3 endimanchement
C'étaient de longs repas où ces bourgeois riches s'attardaient avec des lenteurs, des lassitudes, des endormements de paysans Fromont jeune et Risler aîné, I, 5 endormement
Même avec cette conviction paralysante qu'il est enguignonné, tout ce qu'il entreprend lui réussit à merveille Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7609, 1re col. enguignonné, ée
Une prose où des vers entiers prennent leur envolée tout à coup Journ. offic. 14 juin 1875, p. 4282, 3e col. envolée
Malgré les roucoulements, les éplorements d'Adoua et de sa soeur Journ. offic. 16 novemb. 1874, p. 7658, 2e col. éplorement
Mlle Sarah Bernhardt use son charme et sa puissance poétique sur ce raide personnage de Missis [missis est la prononciation vulgaire de mistress] Clarkson.... qu'elle assombrit, qu'elle fatalise, qu'elle mélodramatise encore Journ. offic. 21 fév. 1876, p. 1330, 1re col. fataliser
Nos méridionaux se contentent de leurs ferrades.... en somme les ferrades sont de véritables courses de taureaux, moins la pompe, le clinquant, le brio des fêtes espagnoles Journ. offic. 3 août 1874, p. 5513, 1re col. ferrade
Pour un taureau qui manque, la ferrade ne chôme pas ib. 2e col. ferrade
Le moment de la ferrade est enfin venu.... il ne s'agit plus d'écarter le taureau à la landaise, ou de le raser à la provençale ; il faut le renverser.... l'animal terrassé beugle en sentant la brûlure du fer chaud qui le marque ib. 1re col. ferrade
Une pièce montée avec un grand luxe de décoration et de figuration Journ. offic. 4 janv. 1875, p. 51, 2e col. figuration
Frantz, sans oser la regarder elle-même, suivait les mouvements de son ombrelle doublée de bleu, le floconnement de sa robe... Fromont jeune et Risler aîné, III, 2 floconnement
Il faut laisser aux théâtres de province ces galvaudages de distribution [de rôles] ; mais le Vaudeville se doit à lui-même de conserver intactes quelques physionomies d'artistes Journ. offic. 24 avril 1876, p. 2905, 2e col. galvaudage
C'est la justification de Froufrou, ce père sans dignité, affamé de gandinerie, de cocoterie, protecteur de petites débutantes.... Journ. offic. 30 août 1875, p. 1384, 1re col. gandinerie
M. Parade, qui joue le rôle épisodique de Laviolette, beau-frère de Ribeaudet, est superbe dans sa gâteuse Journ. offic. 27 nov. 1876, p. 8739, 2e col. gâteuse
La Guigne, comédie en trois actes par MM. Labiche, Leterrier et Vanloo.... « J'ai la guigne.... » ne cesse de répéter le pauvre Gédéon découragé d'avance par le mauvais sort qu'il attribue à son jour de naissance Journ. offic. 6 sept. 1875, p. 7609, 1re col. guigne
Du fond du couloir, les éclats de sa voix tragique continuaient à arriver au public comme les derniers coups d'un orage qui s'éloigne insatisfait, encore gonflé d'éclairs et de tempêtes Journ. offic. 19 juill. 1875, p. 5566, 1re col. insatisfait, aite
C'est [le rôle de Phèdre] un rôle de passion forcenée, mais de cette belle passion antique qui garde toujours la ligne dans ses plus violents transports Journ. offic. 28 déc. 1874, p. 8626, 2e col. ligne
Les auteurs ont fort bien senti qu'il y avait là un loup, comme on dit en style de coulisse, et ils ont essayé de le faire disparaître dans une histoire de cabinet noir de lettres escamotées à la poste Journ. offic. 3 nov. 1874, p. 7342, 2e col. loup
Il m'apprit qu'on avait d'abord pensé à moi pour le rôle, mais qu'on me trouve trop marqué.... trop marqué !... il y a de quoi l'être en effet avec des déceptions pareilles dans sa vie Journ. offic. 10 sept. 1876, p. 5002, 3e col. marqué, ée
L'amour de tête de ce brave garçon ne le mélancolise pas du tout Journ. offic. 22 mai 1876, p. 3520, 3e col. mélancoliser
Mlle Sarah Bernhardt use son charme et sa puissance sur ce raide personnage de missis Clarkson.... qu'elle assombrit, qu'elle fatalise, qu'elle mélodramatise encore Journ. offic. 21 fév. 1876, p. 1330, 1re col. mélodramatiser
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