Lorsque ni l'une ni l'autre [partie] n'y consentent, c'est un monstre que le divorce |
Esp. XXVI, 3 |
monstre [1] |
Tenant par deux frères à la cour de Vienne, il montre d'être fâché de ses échecs |
Correspondance, 14 |
montrer |
Je crus que je me ferais moquer de moi, si je m'expliquais d'une manière bien claire |
Lett. pers. 130 |
moquer (se) |
Vous croyez que nos désirs, si longtemps mortifiés, seront irrités à votre vue |
Lett. pers. 7 |
mortifié, ée |
Ces rois [d'Asie], toujours vainement mortifiés par leurs défaites |
Esp. X, 13 |
mortifié, ée |
Ce sont les femmes qui furent motrices de toute cette révolte |
Lett. pers. 24 |
moteur, trice |
On ne sait si les bêtes sont gouvernées par les lois générales du mouvement ou par une motion particulière |
Esp. I, 1 |
motion |
Si notre vue avait été plus faible et plus confuse, il aurait fallu moins de moulures et plus d'uniformité dans les membres de l'architecture |
Sur le goût, plaisirs de l'âme |
moulure |
Les maires n'eurent garde de rétablir la movibilité des charges |
Esp. XXXI, 7 |
movibilité |
[Servius Tullius] mettant les riches, mais en plus petit nombre, dans les premières centuries.... il jeta toute la foule des indigents dans la dernière ; et, chaque centurie n'ayant qu'une voix, c'étaient les moyens et les richesses qui donnaient le suffrage |
Esp. II, 2 |
moyen [2] |
Entre un corps mû et un autre corps mû, c'est suivant les rapports de la masse que les mouvements sont reçus |
Esp. I, 1 |
mû, ue |
Polybe nous dit que la musique était nécessaire pour adoucir les moeurs des Arcades, qui habitaient un pays où l'air est triste et froid... Platon ne craint point de dire que l'on ne peut faire de changement dans la musique qui n'en soit un dans l'État ; Aristote, qui semble n'avoir fait sa Politique que pour opposer ses sentiments à ceux de Platon, est pourtant d'accord avec lui touchant la puissance de la musique sur les moeurs |
Esp. IV, 8 |
musique |
Les peuples naissants se multiplient et croissent beaucoup |
Esp. XXIII, 10 |
naissant, ante |
Ce n'était pas un État qui fût dans sa décadence qu'il [Charles XII] entreprit de renverser, mais un empire naissant |
Esp. X, 13 |
naissant, ante |
En naissant on contracte envers elle [la patrie] une dette immense dont on ne peut jamais s'acquitter |
Esp. V, 3 |
naître |
Les guerres naissaient toujours des guerres |
Rom. 1 |
naître |
Sous les deux premières races, on assembla souvent la nation, c'est-à-dire les seigneurs et les évêques ; il n'était point encore question des communes |
Esp. XXVIII, 9 |
nation |
Comme les nations destructives font des maux qui durent plus qu'elles, il y a des nations industrieuses qui font des biens qui ne finissent pas même avec elles |
ib. XVIII, 7 |
nation |
Une nation de soldats va combattre contre des peuples qui ne sont que citoyens |
Rom. V |
nation |
Je te parlerai d'une certaine nation qu'on appelle les nouvellistes |
Lett. pers. 130 |
nation |
Henri VIII, voulant réformer l'Église d'Angleterre, détruisit les moines, nation paresseuse elle-même et qui entretenait la paresse des autres |
Esp. XXIII, 29 |
nation |
Dans les monarchies la politesse est naturalisée à la cour |
Esp. IV, 2 |
naturalisé, ée |
Dans la partie du monde où le despotisme est naturalisé, qui est l'Asie |
ib. V, 14 |
naturalisé, ée |
La nature agit toujours avec lenteur et, pour ainsi dire, avec épargne |
Lett. pers. 114 |
nature |
Les lois, dans la signification la plus étendue, sont les rapports nécessaires qui dérivent de la nature des choses |
Espr. I, 1 |
nature |
Il y a cette différence entre la nature d'un gouvernement et son principe, que sa nature est ce qui le fait être tel ; et son principe, ce qui le fait agir |
Espr. III, 1 |
nature |
La dureté du gouvernement peut aller jusqu'à détruire les sentiments naturels par les sentiments naturels mêmes |
Esp. XXIII, 11 |
naturel, elle |
Les Romains, qui faisaient des lois pour tout l'univers, en avaient de très humaines sur les naufrages |
Esp. XXI, 17 |
naufrage |
Comme Alexandre envoya cinq cents talents en Phénicie et en Syrie pour en faire venir des nautoniers qu'il voulait placer dans les colonies qu'il répandait sur les côtes |
Esp. XXI, 8 |
nautonier, ière |
M. Chardin dit qu'il n'y a point de fleuve navigable en Perse, si ce n'est le fleuve Kur, qui est aux extrémités de l'empire |
Esp. XXIV, 26 |
navigable |
Les Romains n'avaient aucune connaissance de la navigation |
Rom. IV |
navigation |
L'Europe a depuis deux siècles beaucoup augmenté sa navigation |
Esp. XXIII, 24 |
navigation |
Pline nous apprend qu'on prit successivement trois routes pour faire la navigation des Indes |
ib. XXI, 9 |
navigation |
Un navire qui entre beaucoup dans l'eau navigue vers le même côté à presque tous les vents |
Esp. XXI, 6 |
naviguer |
Les anciens, n'ayant pas de boussole, ne pouvaient guère naviger que sur les côtes |
Rom. IV |
naviguer |
Pline et Strabon nous disent que le chemin qu'un navire des Indes et de la mer Rouge faisait en vingt jours, un navire grec ou latin le faisait en sept |
Esp. XXI, 6 |
navire |
Plus un navire est petit, plus il est en danger dans les gros temps ; telle tempête submerge un navire, qui ne ferait que le tourmenter s'il était plus grand |
ib. |
navire |
Depuis l'invention de la poudre, les batailles sont beaucoup moins sanglantes qu'elles n'étaient, parce qu'il n'y a presque plus de mêlée |
Lett. pers. 106 |
ne |
Les hommes, nés pour vivre ensemble, sont nés aussi pour se plaire |
Esp. IV, 2 |
né, née |
Louis le Débonnaire, ayant perdu toute sorte de confiance pour sa noblesse, éleva des gens de néant |
Esp. XXXI, 21 |
néant |