Citation de RACINE extraite de l'article "empoisonné, ée" du dictionnaire de français Littré
Arrachez-vous d'un lieu funeste et profané Où la vertu respire un air empoisonné
(Jean RACINE, Phèd. V, 1)
Citation |
Œuvre |
Entrée |
Et du bonheur public la source empoisonnée |
Esth. III, 4 |
empoisonné, ée |
Non, non, Britannicus est mort empoisonné |
Brit. V, 6 |
empoisonné, ée |
Un je ne sais quel trouble empoisonne ma joie |
Esth. II, 1 |
empoisonner |
Pallas de ses conseils empoisonne ma mère |
Brit. II, 1 |
empoisonner |
Qu'entends-je ? quel conseil ose-t-on me donner ? Ainsi donc jusqu'au bout tu veux m'empoisonner, Malheureuse ! voilà comment tu m'as perdue |
Phèdre, IV, 6 |
empoisonner |
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Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Personne n'ignore que l'usage des armes empoisonnées remonte aux siècles les plus reculés ; il précéda, dans la plupart des contrées, l'invention du fer |
RAYNAL
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Hist. phil. XII, 5 |
empoisonné, ée |
Le trait empoisonné que ses yeux m'ont lancé |
ROTROU
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Vencesl. IV, 2 |
empoisonné, ée |
Combien elle avait d'aversion pour les discours empoisonnés de la médisance ! |
BOSSUET
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Reine d'Anglet. |
empoisonné, ée |
Les chrétiens, qui ne doivent jamais chercher le plaisir pour le seul plaisir, doivent avoir en horreur ces divertissements empoisonnés [une musique voluptueuse] |
FÉNELON
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Éduc. des filles, XI |
empoisonné, ée |
La langue empoisonnée, loin de lui souffler le venin, s'infectait toute seule elle-même |
MASSILLON
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Or. fun. Dauph. |
empoisonné, ée |