Citation de BOURDALOUE extraite de l'article "entêter" du dictionnaire de français Littré
Ce vice si commun de croire toujours une chose, parce qu'on l'a crue d'abord, ou de n'y acquiescer jamais, parce qu'on l'a une fois combattue ; de s'entêter qu'elle est, parce qu'on veut qu'elle soit ; de la contredire avec obstination, parce qu'on a intérêt qu'elle ne soit pas
(Louis BOURDALOUE, Carême, Sur la paix chrétienne)
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| Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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| Les chèvrefeuilles ne m'entêtent point | SÉVIGNÉ | 144 | entêter |
| La qualité l'entête, et tous ses entretiens Ne sont que de chevaux, d'équipage et de chiens | MOLIÈRE | Mis. II, 5 | entêter |
| Voilà donc, répliqua Socrate, ce qui vous entête, un point de terre imperceptible [les biens-fonds d'Alcibiade] | ROLLIN | Hist. anc. Oeuvr. t. IV, p. 373, dans POUGENS | entêter |
| Retranchez ces petits agréments-là de votre discours ; ce sont des fleurs de rhétorique qui m'entêtent | MARIVAUX | la Fausse suivante, II, 6 | entêter |
| Pourquoi m'avez-vous entêtée d'une chose que les gens qui m'estiment ne peuvent pas croire que je soutienne sérieusement ? | FONTENELLE | Mondes, 6e soir. P. | entêter |