Citation de RACINE extraite de l'article "traîné, ée" du dictionnaire de français Littré
Comment s'est fait ce changement ? est-ce par une longue suite de négociations traînées ?
(Jean RACINE, Rép. au disc. de récept. de Th. Corneille.)
Citation |
Œuvre |
Entrée |
Quels démons, quels serpents traîne-t-elle après soi ? |
Andr. v, 5 |
traîner |
N'était-ce pas assez qu'un vainqueur odieux De l'auguste Sion eût détruit tous les charmes, Et traîné ses enfants captifs en mille lieux ? |
Esth. I, 5 |
traîner |
Charmant, jeune, traînant tous les coeurs après soi |
Phèdre, II, 5 |
traîner |
Daigne, ô divin Sauveur, que notre voix implore, Prendre pitié des fragiles mortels, Et vois comme du lit, sans attendre l'aurore, Le repentir nous traîne à tes autels |
Hymne, le mercredi à matines. |
traîner |
Ce coeur.... Traîne partout l'amour qui l'attache à Monime |
Mithr. II, 3 |
traîner |
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Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Traîné par les rues de Jérusalem dans cet appareil ignominieux |
BOURDALOUE
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Myst. Pass. de J. C. t. I, p. 297 |
traîné, ée |
En matière d'hyménées L'importune longueur des affaires traînées Attire assez souvent de fâcheux embarras |
CORNEILLE
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Agés. II, 2 |
traîné, ée |
L'ivrogne et le gourmand recevront leurs supplices Du souvenir amer de leurs chères délices ; Et ces repas traînés jusques au lendemain Mêleront leur idée aux rages de la faim |
CORNEILLE
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Imit. I, 24 |
traîné, ée |
Le cri du torcol est un son de sifflement assez aigre et traîné, ce que les anciens appelaient proprement stridor |
BUFFON
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Ois. t. XIII, p. 134 |
traîné, ée |
Tu verrais qu'il n'a jamais pu séduire qu'une traînée |
MIRABEAU
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Lett. orig. t. IV, p. 162 |
traîné, ée |