La plupart des chiens se contentent de l'aboyer [le hérisson] et ne se soucient pas de le saisir |
Hérisson |
aboyer |
La blessure [faite par le marteau à un arbre] ne se cicatrise jamais parfaitement, et souvent elle produit un abreuvoir au pied de l'arbre |
Exp. sur les végét. 2e mém. |
abreuvoir |
Ces arbres, souvent gâtés par l'abroutissement du bétail, ne s'élèvent pas |
Exp. sur les végét. 2e série. |
abroutissement |
L'absolu, de quelque genre qu'il soit, n'est ni du ressort de la nature ni de celui du genre humain |
Homme, Arithm. morale. |
absolu, ue |
L'absolu, s'il existe, n'est pas du ressort de nos connaissances ; nous ne jugeons et nous ne pouvons juger des choses que par les rapports qu'elles ont entre elles |
Animaux carnassiers. |
absolu, ue |
Tout édifice bâti sur des idées abstraites est un temple élevé à l'erreur |
Animaux, systèmes de génération |
abstrait, aite |
De quoi les hommes savent-ils user sans abus ? Comme il y a dans les conditions élevées plus de faux désirs, plus d'abus de son âme que dans les états inférieurs, les grands sont sans doute de tous les hommes les moins heureux |
Nature des anim. |
abus |
La forme du corps et le tempérament sont d'accord avec la nature |
le Chat. |
accord |
Le faon ne quitte pas sa mère dans les premiers temps, quoiqu'il prenne un assez prompt accroissement |
Cerf. |
accroissement |
L'éléphant a plus d'acquis que les autres animaux, parce qu'il est plus à portée d'acquérir |
Éléphant. |
acquis |
On l'assaille [l'hippopotame] avec plusieurs barques jointes ensemble, et on le frappe avec des harpons de fer, dont quelques-uns ont des angles ou des acraux |
Hist. natur. Suppl. t. VI, p. 189 |
acraux |
Les arbres augmentent en grosseur par des couches additionnelles de nouveau bois qui se forment à toutes les séves entre l'écorce et le bois ancien |
Exp. sur les végét. 2e mém. |
additionnel, elle |
Nous sommes obligés d'avoir recours à des secours étrangers, à des règles, à des principes, à des instruments ; tous ces adminicules sont des ouvrages de l'esprit humain |
Animaux |
adminicule |
Les ados qui sont des talus de terre qu'on ménage dans les potagers ou le long des espaliers |
Exp. sur les végét. 4e mém. |
ados |
Cet ordre d'idées, cette suite de pensées qui existe au dedans de nous-mêmes, quoique fort différente des objets qui les causent, ne laisse pas que d'être l'affection la plus réelle de notre individu |
Comp. des anim. et des végét. |
affection |
Aussi intrépide que son maître, le cheval voit le péril et l'affronte |
Cheval. |
affronter |
On apprend aux agamis à faire à peu près ce que font nos chiens |
Agami. |
agami |
Aussi a-t-on remarqué que c'est dans le moyen âge que les hommes sont le plus sujets à ces langueurs de l'âme, à cette maladie intérieure, à cet état de vapeurs dont j'ai parlé |
Nature des anim. |
âge |
Avant que de bercer les enfants, il faut être sûr qu'il ne leur manque rien, et on ne doit jamais les agiter au point de les étourdir |
De l'enfance. |
agiter |
De même que l'espèce humaine paraît agreste, contrefaite et rapetissée dans les climats glacés du Nord.... |
Chien. |
agreste |
L'espèce de l'aigle commun est moins pure, et la race en paraît moins noble que celle du grand aigle |
Aigle. |
aigle |
La souris ne sort de son trou que pour chercher à vivre ; elle ne s'en écarte guère, y rentre à la première alerte.... |
Souris. |
alerte [2] |
Lorsque le chevreuil a confondu par ses mouvements la direction de l'aller et du retour |
Chevreuil. |
aller [2] |
Les mouches construisent tel nombre d'alvéoles plus grandes que les premières |
Abeilles |
alvéole |
Le cheval et la plupart des autres animaux amaigrissent en peu d'années les meilleures prairies |
Boeuf. |
amaigrir |
La contagion, suite nécessaire des trop grands amas de toute matière vivant dans un même lieu |
Lièvre. |
amas |
Aristote a dit que le phoque était d'une nature ambiguë et moyenne entre les animaux aquatiques et terrestres |
Phoque. |
ambigu, uë |
Si l'on voulait attribuer une âme aux animaux, on serait obligé de n'en faire qu'une pour chaque espèce |
Morceaux choisis, p. 105 |
âme |
Le lapin ne fait sortir ses petits de leur retraite pour les amener en dehors que quand ils sont tout élevés |
Lapin. |
amener |
En elle-même, l'analogie n'est que la somme des rapports avec les choses connues |
Homme, arithm. morale. |
analogie |
L'âne est d'un naturel aussi sensible, aussi patient, aussi tranquille que le cheval est fier, ardent, impétueux |
Âne. |
âne |
L'homme anéantit plus d'individus vivants que tous les carnassiers n'en dévorent |
Animaux carnassiers. |
anéantir |
Les angles saillants d'une montagne se trouvent toujours opposés aux angles rentrants de la montagne voisine, qui en est séparée par un vallon ou par une profondeur |
Théorie de la terre, 2e disc. |
angle |
Pour se mettre en sûreté, et pour se rendre maître de l'univers vivant, il a fallu commencer par se faire un parti parmi les animaux |
Chien. |
animal |
Le vivant et l'animé, au lieu d'être un degré métaphysique des êtres, est une propriété physique de la matière |
Comp. des animaux et des végét. |
animé, ée [1] |
Les cornes du bélier croissent tous les ans d'un anneau |
Mouton |
anneau |
On ne pense pas que l'on anticipe malheureusement sur son existence toutes les fois que l'on s'affecte de la destruction de son corps |
Probabilités de vie. |
anticiper |
Le nom de boeuf que le roitelet porte dans plusieurs provinces, lui est donné par antiphrase à cause de son extrême petitesse |
Roitelet. |
antiphrase |
Les bourgeons n'étant pas parvenus à ce degré de maturité que les jardiniers appellent aoûté |
Exp. sur les végét. 4e mém. |
aoûté, ée |
L'homme doit plus connaître qu'appéter, et l'animal doit plus appéter que connaître |
Nature des animaux. |
appéter |