Le blaireau est un animal paresseux, défiant, solitaire, qui se retire dans les lieux les plus écartés, dans les bois les plus sombres, et qui s'y creuse une demeure souterraine |
Blaireau. |
blaireau |
Le principal usage du bois dans les bâtiments et dans les constructions de toute espèce est de supporter des fardeaux |
Expér. sur les vég. 1er mém. |
bois |
Un terrain couvert ou plutôt à demi couvert de genièvres, de bruyères, est un bois à moitié fait et qui a peut-être dix ans d'avance sur un terrain net et cultivé |
Exp. sur les végét. 2e mém. |
bois |
La poule ne voit pas qu'elle n'est que leur nourrice [des oiseaux étrangers qu'elle a couvés] ou leur bonne |
Poule. |
bonne |
Le renard fait la même manoeuvre dans les boqueteaux où l'on prend les bécasses au lacet |
Renard. |
boqueteau |
Les chiens à longs poils, fins et frisés que l'on nomme bouffes et qui sont de la taille des plus grands barbets, viennent du grand épagneul et du barbet |
Chien. |
bouffe [3] |
Il y a des pigeons qui préfèrent les trous poudreux des vieilles murailles aux boulins les plus propres de nos colombiers |
Pigeon. |
boulin |
Les plus grandes profondeurs où les plongeurs puissent descendre, qui sont de vingt brasses |
Théor. de la terre, 2e discours. |
brasse |
On peut chasser le renard avec des bassets, des briquets |
Renard. |
briquet [2] |
Nous avons, pour ainsi dire, brusqué la nature en amenant dans nos climats des chevaux d'Afrique ou d'Asie, nous avons rendu méconnaissables les races primitives de France |
Cheval |
brusquer [1] |
De tous les quadrupèdes, le cochon paraît être l'animal le plus brut |
Cochon. |
brut, brute |
Cela nous prouve que la nature ne tend pas à faire du brut, mais de l'organique |
Animaux reprod. |
brut, brute |
Le chasseur attend, cabané sous une feuillée épaisse |
dans le Dictionn. de POITEVIN |
cabané, ée |
Castors cabanés |
Quadr. t. III, p. 71 |
cabané, ée |
S'occuper sans relâche d'études difficiles, d'affaires épineuses, et faire de son cabinet le centre de son existence, est un état peu naturel |
Cerf. |
cabinet |
Si les corps exhalent une odeur cadavéreuse, on a une preuve infaillible de la mort |
De la vieillesse et de la mort |
cadavéreux, euse |
La caducité commence à l'âge de soixante et dix ans |
De la vieillesse et de la mort |
caducité |
La reproduction des arbres par les boutures, celle des plantes par racines ou par caïeux |
Animaux, Génération. |
caïeu |
Les voyageurs battent de la caisse pour les empêcher d'approcher [les éléphants] |
Éléphant. |
caisse |
Pierres calcinables ou marbres |
Théorie de la terre, art. IX |
calcinable |
Nous trouverons qu'en cela comme en tout, le plan de la nature est bien différent du canevas de nos idées |
Animaux, reprod. |
canevas |
J'ai vu des carpes chez M. de Maurepas, dans les fossés de son château, qui ont au moins cent cinquante ans bien avérés |
Animaux, ch. 10 |
carpe [1] |
Dans une chambre parquetée ou pavée de carreaux égaux, on jette en l'air un écu ; l'un des joueurs parie que cet écu, après sa chute, se trouvera à franc carreau, c'est-à-dire sur un seul carreau ; le second parie que cet écu se trouvera sur deux carreaux, c'est-à-dire qu'il couvrira un des joints qui les séparent ; un troisième joueur parie que l'écu se trouvera sur deux joints |
Homme. Arithm. morale. |
carreau [1] |
Nos gros oiseaux sont fort petits, si on les compare au casoar |
Casoar. |
casoar |
Le bois ne casse jamais sans avertir, à moins que la pièce ne soit fort petite ou fort sèche |
Exp. sur les végét. 1er mém. |
casser |
Nos sens, étant eux-mêmes les effets de causes que nous ne connaissons point, ne peuvent nous donner des idées que des effets, et jamais des causes ; il faudra donc nous réduire à appeler cause un effet général, et renoncer à savoir au delà |
Théor. de la terre, 1er disc. |
cause |
On assure que les portefaix ou crocheteurs de Constantinople portent des fardeaux de neuf cents livres pesant |
Hist. nat. de l'homme |
cent |
Vitruve dit qu'avant d'abattre les arbres il faut les cerner par le pied jusque dans le coeur du bois, et les laisser ainsi sécher sur pied |
Expér. sur les végét. 2e mém. |
cerner |
Les abeilles, dans un lieu donné, tel qu'une ruche ou le creux d'un vieux arbre, bâtissent chacune leur cellule |
Abeilles. |
chacun, chacune |
C'est avec le cuir de l'âne que les Orientaux font le sagri que nous appelons chagrin |
âne. |
chagrin [1] |
L'épine du dos sert de fondement à la charpente du corps |
Animaux, ch. X |
charpente |
Le chat est un domestique infidèle que l'on ne garde que par nécessité |
Chat. |
chat, chatte |
C'est en frappant des chaudrons qu'on rappelle les essaims fugitifs des abeilles |
De l'ouïe. |
chaudron |
Le chêne craint le voisinage des pins, des sapins, des hêtres, et de tous les arbres qui poussent de grosses racines dans la profondeur du sol |
Exp. sur les végét. 2e mém. |
chêne |
La chevrette, lorsqu'elle veut mettre bas, se recèle dans le plus fort du bois pour éviter le loup, qui est son plus dangereux ennemi |
Chevreuil. |
chevrette |
Harvey remarque que la cicatricule se trouve dans tous les oeufs féconds ou inféconds |
Animaux, systèmes sur la générat. |
cicatricule |
Voyez les cygnes cingler sur l'onde avec majesté |
Cygne. |
cingler [1] |
Les hirondelles de mer, dans les temps de nichée, sont plus inquiètes et plus clameuses que jamais |
dans le Dict. de POITEVIN. |
clameux, euse |
On prétend l'avoir entendue [la cigogne] claqueter en passant devant les portes |
cigogne |
claqueter |
L'homme seul fait une classe à part [parmi les animaux] |
Homme. |
classe |