Citation de BOSSUET extraite de l'article "pâtir" du dictionnaire de français Littré
Il faut expliquer que ce qu'on appelle pâtir et souffrir ou endurer en cette matière [l'oraison passive] n'est pas le pâtir et le souffrir qui est opposé à la joie et accompagné de douleur, mais le pâtir et le souffrir qui est opposé au mouvement propre et à l'action qu'on se peut donner à soi-même
(Jacques-Bénigne BOSSUET, États d'orais. VII, 2)
Citations d'autres auteurs extraites de l'article "pâtir" du dictionnaire de français Littré
Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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Ce sont des sentiments dont vous pâtissez, peut-être.... | MAINTENON | Lett. à d'Aubigné, 27 sept. 1684 | pâtir |
Hélas ! on voit que de tout temps Les petits ont pâti des sottises des grands | LA FONTAINE | Fabl. II, 4 | pâtir |
Les petits pâtissent du malheur des grands, et quelquefois même de leur bonheur | VOLTAIRE | Lett. Richelieu, 29 avr. 1771 | pâtir |
Il n'est pas juste que vous pâtissiez des frivolités de ma jeunesse ; cependant il faut que je vous propose de daigner partager un peu mes faiblesses | VOLTAIRE | Lett. d'Argental, 12 juin 1776 | pâtir |
J'ai une tendresse pour mes chevaux qu'il me semble que c'est moi-même, quand je les vois pâtir ; je m'ôte tous les jours pour eux les choses de la bouche | MOLIÈRE | l'Avare, III, 5 | pâtir |