Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "tirer" du dictionnaire de français Littré
Il y avait plus de politesse dans l'air ouvert et humain de son visage [d'un quaker], qu'il n'y en a dans l'usage de tirer une jambe derrière l'autre, et de porter à la main ce qui est fait pour couvrir la tête
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Dict. phil. Quakers.)
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Nous nous en voulions, Mme Denis et moi, d'avoir tiré des larmes des plus beaux yeux qui soient actuellement à Turin ; ces yeux sont ceux de Mme de Chauvelin l'ambassadrice | Lett. à Mme de Fontaine, 24 nov. 1757 | tirer |
Rien n'est, ce me semble, si facile, tout serait alors tiré au clair, sans que des personnes qui peuvent beaucoup me nuire eussent le moindre prétexte contre moi | Lett. d'Arqental, 6 nov. 1767 | tirer |
Je supplie très instamment mes anges de vouloir bien parler à le Jeune, et de tirer la chose au clair | ib. 11 janv. 1773 | tirer |
Pour perdre la moitié de leurs dents dans la salivation mercurielle], en tirant la langue d'un demi-pied, et pour mourir de la poitrine au bout de six mois | l'Homme aux 40 écus, Entretien avec un chirurgien | tirer |
Nous tirons encore aujourd'hui d'Athènes esclave du coton, de la soie, du riz, du blé, de l'huile, des cuirs | Dict. phil. Espr. des lois. | tirer |
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Citation | Auteur | Œuvre | Entrée |
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Comme un enfant qui est tiré par les voleurs d'entre les bras de sa mère, qui ne le veut point abandonner | PASCAL | Extr. des lettres à Mlle de Roannez, 8 | tirer |
Il [le hocco] devient familier au point de heurter à la porte avec son bec pour se faire ouvrir, de tirer les domestiques par l'habit lorsqu'ils l'oublient.... | BUFFON | Ois. t. IV, p. 139 | tirer |
Sa soeur cadette a beau la tirer par son vêtement, elle n'entend rien | DIDEROT | Salon de 1765, Oeuv. t. XIII, p. 178, dans POUGENS | tirer |
Est-ce lui qui naguère aux dépens de sa vie Sauva des ennemis votre empereur Décie, Qui leur tira mourant la victoire des mains, Et fit tourner le sort des Perses aux Romains ? | CORNEILLE | Poly. I, 3 | tirer |
Sa grâce et sa vertu sont de douces amorces, Qui, pour tirer les coeurs, ont d'incroyables forces | MOLIÈRE | l'Ét. III, 2 | tirer |