Je suis assurée de votre santé.... dites-le-moi... : citation de SÉVIGNÉ dans le dictionnaire de français Littré adapté du grand dictionnaire de la langue française d'Emile Littré

Citation de SÉVIGNÉ extraite de l'article "prose" du dictionnaire de français Littré

(Marie de Rabutin-Chantal, marquise de SÉVIGNÉ, 28 juill. 1677)

Citation	Œuvre	Entrée
J'admire que le petit mal de M. de Grignan ait prospéré au point que vous le mandez, c'est-à-dire qu'il faut prendre garde en Provence au pli de la chaussette	2 nov. 1673	prospérer
Je vis le soir M. le chevalier, je lui contai tout naïvement mes petites prospérités [à propos de la représentation d'Esther]	21 fév. 1689	prospérité
On nous mande que le siége de Mayence est levé ; on espère des prospérités de tous côtés	9 août 1689	prospérité
Je me suis souvenue de la manière d'enterrer des feuillantines ; toutes ces saintes filles se prosternèrent trois fois avant que de jeter ma pauvre cousine dans sa fosse	611	prosterner
Vous me demandez ce qui a fait cette solution de continuité entre la Fare et Mme de la Sablière ; c'est la bassette.... c'est pour cette prostituée de bassette qu'il a quitté cette religieuse adoration	14 juill. 1680	prostitué, ée,
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Citation	Auteur	Œuvre	Entrée
Il y en a qui tiennent que ce n'est point un vice qu'un vers dans la prose, encore qu'il fasse un sens complet et qu'il finisse en cadence, pourvu qu'il ne soit pas composé de mots spécieux et magnifiques, et qui sentent la poésie ; mais je ne suis pas de leur avis	VAUGELAS	Rem. t. I, p. 163, dans POUGENS	prose
Ronsard, qui était un grand poëte, disait fort bien dans la connaissance qu'il avait de la différence qu'il y avait entre la poésie et la prose, qu'elles étaient mortelles ennemies	VAUGELAS	Nouv. Rem. p. 200, dans POUGENS	prose
Il est certain que la prose, pour satisfaire l'oreille, doit avoir ses cadences et ses mesures, comme la poésie	VAUGELAS	Rem. not. Th. Corn. t. I, p. 165, dans POUGENS	prose
Écrit en prose qui veut, mais en vers qui peut	VOLTAIRE	Lett. St Lambert, 7 mars 1769	prose
On a tenté de nous donner des tragédies en prose ; mais je ne crois pas que cette entreprise puisse désormais réussir ; qui a le plus ne saurait se contenter du moins	VOLTAIRE	Brutus, Disc. trag.	prose