Citation de D'ALEMBERT extraite de l'article "érudition" du dictionnaire de français Littré
La philosophie, qui forme le goût dominant de notre siècle, semble, par les progrès qu'elle fait parmi nous, vouloir réparer le temps qu'elle a perdu et se venger de l'espèce de mépris que lui avaient marqué nos pères ; ce mépris est aujourd'hui retombé sur l'érudition, et n'en est pas plus juste pour avoir changé d'objet
(Jean Le Rond D'ALEMBERT, Encyclop. Disc. prélim.)
Citation | Œuvre | Entrée |
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Votre mépris pour l'érudition est très injuste ; c'est elle qui nourrit et fait vivre toutes les autres parties de la littérature, depuis le bel esprit jusqu'au philosophe | Apol. de l'étude, Oeuvres, t. IV, p. 223, dans POUGENS. | érudition |
La vaste érudition, qui était sa partie dominante et comme son élément naturel, n'est pas notre objet principal, quoique nous ayons pour elle tout le respect et toute la reconnaissance qu'un enfant bien né doit à sa nourrice | Éloges, Bouhier. | érudition |
M. Pigal prendra, dans les deux escarboucles dont la nature vous a fait des yeux, les feux dont il animera ceux de votre statue | Lett. à Volt. 30 mai 1770 | escarboucle |
Celui [le mot] d'escorbarderie pour signifier un adroit mensonge | Destr. des Jésuites, Oeuvres, t. v, p. 59, dans POUGENS. | escobarderie |
Il me semble que la science des esprits appartient bien plus à la théologie révélée qu'à la théologie naturelle | Encycl. Disc. prélim. | esprit |
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