Citation de BUFFON extraite de l'article "nature" du dictionnaire de français Littré

Lorsqu'on nomme la nature purement et simplement, on en fait une espèce d'être idéal, auquel on a coutume de rapporter, comme cause, tous les effets constants, tous les phénomènes de l'univers

(Georges Louis Leclerc, comte de BUFFON, ib. t. I, p. 3)

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Au lieu de cette philosophie spéculative qu'on enseigne dans les écoles, on en peut trouver une pratique, par laquelle, connaissant la force et les actions du feu, de l'eau, de l'air, des astres, des cieux et de tous les autres corps qui nous environnent aussi distinctement que nous connaissons les divers métiers de nos artisans, nous les pourrions employer en même façon à tous les usages auxquels ils sont propres, et ainsi nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature DESCARTES Méth. VI, 2 nature
Que l'homme contemple la nature entière dans sa haute et pleine majesté.... que la terre lui apparaisse comme un point.... si notre vue s'arrête là, que l'imagination passe outre : elle se lassera plutôt de concevoir que la nature de fournir ; tout ce monde visible n'est qu'un trait imperceptible dans l'ample sein de la nature PASCAL Pens. I, 1, éd. HAVET. nature
Qu'est-ce que l'homme dans la nature ? un néant à l'égard de l'infini, un tout à l'égard du néant ; un milieu entre rien et tout PASCAL ib. I, 1 nature
Je regarde de toutes parts, et ne vois partout qu'obscurité ; la nature ne m'offre rien qui ne soit matière de doute et d'inquiétude PASCAL ib. XIV, 2 nature
Non-seulement parce que je ne me sentirais pas assez fort pour trouver dans la nature de quoi convaincre des athées endurcis, mais encore parce que cette connaissance, sans Jésus-Christ, est inutile et stérile PASCAL ib. X, 5 nature