Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "tant" du dictionnaire de français Littré
Lorsque vous avez à exprimer un sentiment particulier par un verbe passif, comme je suis si touché, si ému, si courroucé, si animé, vous ne pouvez dire : je suis tant ému, tant touché, tant courroucé, tant animé, parce que ces mots tiennent lieu d'épithète ; mais, lorsqu'il s'agit d'une action, d'un fait, vous employez le mot tant : cette affaire fut tant débattue ; les accusations furent tant renouvelées ; les juges tant sollicités ; les témoins tant confrontés, et non pas si confrontés, si sollicités, si renouvelés, si débattus. La raison en est que ces participes expriment des faits, et ne peuvent être regardés comme des épithètes
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Dict. phil. Tant.)