tapage
nm (ta-pa-j')
- 1 Terme familier. Désordre accompagné d'un grand bruit.
Mme de la Vrillière qui vint ici faire tapage avec Mme de Listenai
. [Voltaire, Correspondance]Au milieu de la nuit ! quel tapage vous faites !
[Collin D'harleville, Malice pour malice, III, 9]Quel tapage dans ce Paris !
[Picard, Les provinciaux à Paris]Faire tapage, se disait autrefois parmi des jeunes gens débauchés pour tout briser dans un mauvais lieu.
- 2Fig. Terme de beaux-arts. Se dit de l'effet d'un tableau dans lequel il y a trop de mouvement, trop de contrastes. On dit plus ordinairement fracas.
- 3 Fig. Bouleversement.
Les Français arrivent tard à tout ; mais enfin ils arrivent ; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion ; et alors ce sera un beau tapage
. [Voltaire, Correspondance] - 4Reproches faits avec bruit, criailleries.
- 5Grand bruit qu'on fait d'une affaire.
Bien des gens veulent que tout le tapage fait par le parlement ait été le résultat des intrigues de ce prélat ambitieux
. [Bachaumont, Mém. secrets, t. XXXVI, p. 10]
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