Mais le dessein est pris, rien ne peut m'ébranler : citation de RACINE dans le dictionnaire de français Littré adapté du grand dictionnaire de la langue française d'Emile Littré

Citation de RACINE extraite de l'article "ébranler" du dictionnaire de français Littré

(Jean RACINE, Mithrid. IV, 4)

Citation	Œuvre	Entrée
.... De ce soupir, que faut-il que j'augure ? Du sang qui se révolte est-ce quelque murmure ? Croirai-je qu'une nuit a pu vous ébranler ?	Iphig. I, 3	ébranler
Les plus grandes merveilles, Sans ébranler ton coeur, frapperont tes oreilles ?	Athal. I, 1	ébranler
Le sang à ces objets facile à s'ébranler	Iph. IV, 1	ébranler
Tout son corps est couvert d'écailles jaunissantes	Phèd. V, 6	écaille
Préparez-vous, madame, à voir de tous côtés Voler vers vous les coeurs par Thésée écartés	Phèd. II, 1	écarté, ée [1]
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Citation	Auteur	Œuvre	Entrée
Devant qu'il soit deux ans, Je veux que l'on me voie avec des airs fendants, Dans un char magnifique, allant à la campagne, Ébranler les pavés sous six chevaux d'Espagne	REGNARD	Ménechmes, IV, 2	ébranler
Il loge sa mollesse en un riche palais, Et, derrière un char d'or promenant trois valets, Sous six chevaux pareils ébranle au loin la rue	GILBERT	XVIIIe siècle.	ébranler
Le sacristain, bouillant de zèle et de courage, Le prend [un Quinault], se cache, approche, et, droit entre les yeux, Frappe du noble écrit l'athlète audacieux ; Mais c'est pour l'ébranler une faible tempête ; Le livre sans vigueur mollit contre sa tête	BOILEAU	Lutrin, V	ébranler
Sur l'ais qui le soutient auprès d'un Avicenne, Deux des plus forts mortels l'ébranleraient à peine	BOILEAU	Lutrin, V	ébranler
Et d'un bras, à ces mots, qui peut tout ébranler, Lui-même se courbant, s'apprête à le rouler [le lutrin]	BOILEAU	ib. III	ébranler