Citation de BOILEAU extraite de l'article "effréné, ée" du dictionnaire de français Littré
On vit avec horreur une muse effrénée Dormir chez un greffier la grasse matinée
(Nicolas BOILEAU-DESPRÉAUX, Ép. V)
Citation |
Œuvre |
Entrée |
Je me retire donc encor pâle d'effroi ; Mais le jour est venu quand je rentre chez moi |
Sat. VI |
effroi |
Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté |
Art p. I |
effronté, ée, |
Ces douces Ménades.... Se font des mois entiers, sur un lit effronté, Traiter d'une visible et parfaite santé |
Sat. X |
effronté, ée, |
Un Hérode, un Tibère effroyable à nommer |
Sat. X |
effroyable |
Un style trop égal et toujours uniforme En vain brille à nos yeux, il faut qu'il nous endorme |
Art p. I |
égal, ale |
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Citation |
Auteur |
Œuvre |
Entrée |
Comment, il vient d'avoir l'audace De me fermer la porte au nez, Et de joindre encor la menace à mille propos effrénés ! |
MOLIÈRE
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Amph. III, 4 |
effréné, ée |
Que devait-il arriver, sinon ce qu'on a vu, c'est-à-dire une licence effrénée dans toutes les matières de la religion ? |
BOSSUET
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Variat. 15 |
effréné, ée |
Doit-on donner le nom de courage et de valeur à une hardiesse aveugle, téméraire, impétueuse, qui ne connaît point de règle et qui n'a pour guide qu'une ardeur insensée de fausse gloire et un désir effréné de se distinguer à quelque prix que ce soit ? |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuvres, t. VI, p. 621, dans POUGENS |
effréné, ée |
Vous voyez sans pitié ma douleur effrénée |
VOLTAIRE
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Alz. IV, 1 |
effréné, ée |