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effroi

nm (è-froi)
  • 1Grande frayeur. Porter, inspirer l'effroi. Je me retire donc encor pâle d'effroi ; Mais le jour est venu quand je rentre chez moi. [Boileau, Satires] Il est vrai, je n'ai pu concevoir sans effroi Que Bajazet pût vivre et n'être plus à moi. [Racine, Bajazet] Et je ne dois la vie en ce commun effroi Qu'au bruit de mon trépas que je laisse après moi. [Racine, Mithridate] Seigneur, je viens à vous pleine d'un juste effroi. [Racine, Phèdre] Ce Juif, comblé d'honneurs, me cause quelque effroi. [Racine, Esther] Quel trouble vous agite et quel effroi vous glace ? [Racine, Athalie] Mais d'où vient que mon coeur frémit d'un saint effroi ? Est-ce l'esprit divin qui s'empare de moi ? [Racine, ib. III, 7] Ma fille, me dit-elle, avec un cri d'effroi. [Ducis, Othello ou le more de Venise]

    Terme de chasse. On dit que le cerf part d'effroi, lorsque quelqu'un ou quelque chose qui l'effraye le fait partir.

  • 2 Fig. Cause d'effroi. Ce conquérant a été l'effroi et la terreur de la terre entière. Au Dieu persécuteur, effroi du genre humain. [Voltaire, Le fanatisme, ou Mahomet le Prophète]
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