effrayer
vt (è-frè-ié. La prononciation a changé ; autrefois, d'après Chifflet, p. 197, elle était è-fra-ié), j'effraye, tu effrayes, il effraye ou il effraie, nous effrayons, vous effrayez, ils effrayent ou effraient ; j'effrayais, nous effrayions, vous effrayiez ; j'effrayai ; j'effrayerai ou effraierai ou effraîrai ; j'effrayerais ou effraierais ou effraîrais ; effraye, effrayons ; que j'effraye, que nous effrayions, que vous effrayiez, qu'ils effrayent ; que j'effrayasse ; effrayant ; effrayé
- 1Causer de la frayeur. Effrayer un enfant. Des bruits sinistres effrayaient la population.
Il veut les rappeler [ses chevaux], et sa voix les effraie
. [Racine, Phèdre]Quel jour mêlé d'horreur vient effrayer mon âme ?
[Racine, Esther] - 2S'effrayer, vpron Concevoir de la frayeur. Il s'effraya à la vue du péril.
Qui se considérera de la sorte s'effrayera de soi-même, et, se considérant soutenu, dans la masse que la nature lui a donnée, entre ces deux abîmes de l'infini et du néant, il tremblera dans la vue de ces merveilles
. [Pascal, Pensées]Et voit-on, comme lui, les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ?
[Boileau, Satires]La sultane à ce bruit feignant de s'effrayer
. [Racine, Bajazet]Enfin d'un chaste amour pourquoi vous effrayer ?
[Racine, Phèdre]
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