Et dès le premier pas se laissant effrayer |
RACINE
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Iph. I, 3 |
pas [1] |
La sultane à ce bruit feignant de s'effrayer |
RACINE
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Baj. I, 1 |
effrayer |
Effrayer les oiseaux perchés dans mes allées |
BOILEAU
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Épître X |
perché, chée |
Quel jour mêlé d'horreur vient effrayer mon âme ? |
RACINE
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Esth. III, 4 |
effrayer |
Enfin d'un chaste amour pourquoi vous effrayer ? |
RACINE
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Phèd. I, 1 |
effrayer |
Il y a là une fanfaronnade d'érudition orientale qui pourra vous effrayer |
VOLTAIRE
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Lett. Mme du Deffant, mars 1765 |
fanfaronnade |
Quel jour mêlé d'horreur vient effrayer mon âme ! |
RACINE
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Esth. III, 4 |
horreur |
Quel jour mêlé d'horreur vient effrayer mon âme ! |
RACINE
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Esth. III, 4 |
jour |
Quel jour mêlé d'horreur vient effrayer mon âme ? |
RACINE
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Esth. III, 4 |
mêlé, ée |
Une bise qui prend le nom d'air natal pour ne le point effrayer |
SÉVIGNÉ
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17 juil. 1789 |
natal, ale |
La sultane, à ce bruit, feignant de s'effrayer, Par des cris douloureux eut soin de l'appuyer |
RACINE
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Baj. I, 1 |
appuyer |
Un roi qui, non content d'effrayer les mortels, Laisse aux pleurs d'une épouse attendrir sa victoire |
RACINE
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Iph. III, 4 |
attendrir |
La sultane, à ce bruit feignant de s'effrayer, Par des cris douloureux eut soin de l'appuyer |
RACINE
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Baj. I, 1 |
douloureux, euse |
Et voit-on, comme lui, les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ? |
BOILEAU
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Sat. VIII |
effrayer |
Un roi qui, non content d'effrayer les mortels, à des embrasements ne borne point sa gloire |
RACINE
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Iphig. III, 4 |
embrasement [1] |
Il voulait, par cet arrêt comminatoire qui ne fut jamais imprimé, effrayer la cupidité des gens d'affaires |
VOLTAIRE
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Louis XIV, 30 |
comminatoire |
Et voit-on, comme lui [l'homme], les ours ni les panthères S'effrayer sottement de leurs propres chimères ? |
BOILEAU
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Sat. VIII |
panthère |
Du temps.... Où de nos attentats la mesure passée Revient avec horreur effrayer la pensée |
VOLTAIRE
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Olymp. I, 2 |
revenir |
Je voulais avoir lieu d'abuser Émilie, Effrayer son esprit, la tirer d'Italie |
CORNEILLE
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Cinna, v, 3 |
tirer |
On ne voit plus pour nous ses redoutables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains |
RACINE
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Athal. I, 1 |
humain, aine |
On ne voit plus pour nous ses redoutables mains De merveilles sans nombre effrayer les humains |
RACINE
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Athal. I, 1 |
merveille |
Hélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit Revient à tout moment effrayer mon esprit |
RACINE
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Ath. I, 2 |
moment [1] |
[Dans la Fable] Ce n'est plus la vapeur qui produit le tonnerre, C'est Jupiter armé pour effrayer la terre |
BOILEAU
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Art p. III |
tonnerre |
Vous lirez dans nos livres nouveaux de philosophie que les éclipses sont en droit d'effrayer le peuple |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Langues. |
droit [3] |
Je voulais avoir lieu d'abuser Émilie, Effrayer son esprit, la tirer d'Italie, Je pensais la résoudre à cet enlèvement |
CORNEILLE
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Cinna, v, 3 |
enlèvement |
Il [Eschyle] évita toujours d'ensanglanter la scène, parce que ses tableaux devaient effrayer sans être horribles |
BARTHÉLEMY
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Anach. ch. 69 |
ensanglanter |
Si j'ai bien ménagé ma gradation, loin de s'effrayer au dernier masque, il [l'enfant] en rira comme du premier |
ROUSSEAU
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Ém. I |
ménager [1] |
Hélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit [Joas enfant], Revient à tout moment effrayer mon esprit |
RACINE
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Athal. I, 2 |
offrir |
Il faut effrayer le crime ; oui, sans doute ; mais le travail forcé et la honte durable l'intimident plus que la potence |
VOLTAIRE
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l'Homme aux 40 écus, Des proportions |
potence |
Hélas ! l'état horrible où le ciel me l'offrit [Joas], Revient à tout moment effrayer mon esprit |
RACINE
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Ath. I, 2 |
revenir |
Si la moindre persécution y venait [à Ferney] effrayer mon indépendance, il y a partout des sépulcres, rien ne se trouve plus aisément |
VOLTAIRE
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Lett. Mme de St-Julien, 3 mars 1769 |
sépulcre |
J'ai vu des gens vouloir, par des surprises, accoutumer les enfants à ne s'effrayer de rien la nuit ; cette méthode est très mauvaise |
ROUSSEAU
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Ém. II |
surprise |
Bien loin de s'effrayer ou de rougir du nom de philosophe, il n'y a personne au monde qui ne dût avoir une forte teinture de philosophie |
LA BRUYÈRE
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XI |
teinture |
Et puisse ton supplice à jamais effrayer Tous ceux qui, comme toi, par de lâches adresses, Des princes malheureux nourrissent les faiblesses |
RACINE
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Phèd. IV, 6 |
adresse |
Pourquoi, disait-on, s'effrayer d'une période de deux millions d'années ? il y en a probablement de plus longues entre les positions réciproques des astres |
VOLTAIRE
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Phil. Newt. Diss. changem. globe. |
période |
On ne voyait pas autour de lui des rangs affreux de gardes en haie pour effrayer les timides ou pour rebuter les importuns |
FLÉCHIER
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Panégyr. St Louis. |
timide |
C'est ainsi que souvent par une forcenée Une triste famille à l'hôpital traînée Voit ses biens en décret sur tous les murs écrits De sa déroute illustre effrayer tout Paris |
BOILEAU
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Sat. X |
déroute |
Conduis-moi, si tu veux, aux plus lointains rivages ; Je te suivrai partout : écueils, frimas, orages, Je n'examine rien, rien peut-il m'effrayer ? |
GILBERT
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Didon à Énée. |
frimas |
Je suis toujours fort en peine de Corbinelli ; il a été rudement traité de la fièvre tierce, le délire, et tout ce qui peut effrayer : il a pris de l'or potable, nous en attendons l'effet |
SÉVIGNÉ
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360 |
or [2] |
Que dis-tu de m'y voir rêveur, capricieux, Tantôt baissant le front, tantôt levant les yeux, De paroles en l'air par élans envolées, Effrayer les oiseaux perchés dans mes allées ? |
BOILEAU
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Épît. X |
élan [1] |