| Mais nous aurons bientôt abaissé son audace |
Oth. I, 2 |
abaisser |
| Au cours de mes destins j'abandonnais ma vie |
Othello, II, 7 |
abandonner |
| Il est des jours d'ennui, d'abattement extrême, Où l'homme le plus ferme est à charge à lui-même |
Macb. III, 3 |
abattement |
| Un inconstant vieillard, lassé du diadème, Abdique imprudemment et s'en repent de même |
Lear, I, 1 |
abdiquer |
| Je n'ai jamais d'Helmonde approfondi le crime ; Mes yeux ont toujours craint de percer cet abîme |
Lear, I, 2 |
abîme |
| Le secret de vos coeurs fut d'abord entendu |
Oth. I, 5 |
abord |
| Je la voyais bientôt, abrégeant son absence, revenir empressée |
Oth. I, 5 |
abréger |
| Les puits où vont le soir s'abreuver nos troupeaux |
Abuf. I, 5 |
abreuver |
| Voilà par quel motif, injurieux peut-être, Je me suis devant elle abstenu de paraître |
Lear, II, 4 |
abstenir (s') |
| Son fils, ce faible enfant qu'il porte entre ses bras, D'un cher et doux obstacle embarrasse ses pas, Des pas que va bientôt accélérer la joie |
Oscar, III, 5 |
accélérer |
| Plus il brûle pour vous, Plus il est accessible à des soupçons jaloux |
Oth. III, 1 |
accessible |
| Hélas ! ces deux partis, sans pouvoir se détruire, Ne se sont accordés qu'à déchirer l'empire |
Macbeth, I, 1 |
accorder |
| A vos genoux bientôt s'il accourait se rendre ? |
Abuf. I, 3 |
accourir |
| Dieu, jugez entre nous ; Les accusés tremblants sont ici devant vous |
Lear, III, 8 |
accusé, ée |
| Caché sous des lambeaux, un reste de richesse Semble encor de son rang accuser la noblesse |
Lear, II, 2 |
accuser |
| Je courais, furieux dans ma rage homicide, Sur ses flancs acharné, dévorer un perfide |
Rom. IV, 5 |
acharné, ée |
| De ses feux tôt ou tard j'acquerrai quelque indice |
Othel. IV, 1 |
acquérir |
| Ces mortels dont l'État gage la vigilance, Ont de tous ses projets acquis la connaissance |
ib. V, 5 |
acquérir |
| J'ignore ses complots, mais on sait que dans Pise Du prince à ses désirs l'âme était toute acquise |
Rom. I, 1 |
acquis, ise |
| Cruel dans l'indolence, actif en sa mollesse, Sa vile ambition s'aigrit par la paresse |
Macb. II, 6 |
actif, ive |
| Quelques sucs bienfaisants dont la puissance active Rappelle en notre esprit sa vertu fugitive |
Lear, IV, 5 |
actif, ive |
| J'admire avec terreur De ce désert muet la ténébreuse horreur |
Macb. I, 1 |
admirer |
| Je t'adopte pour fils, adopte ma vengeance |
Rom. III, 5 |
adopter |
| N'a-t-il pas adopté Nos climats et nos moeurs et notre liberté ? |
Abuf. III, 4 |
adopter |
| S'il ne tarit, au moins il adoucit mes larmes |
Osc. III, 2 |
adoucir |
| Mais le jour baisse et l'air s'est épaissi |
Othello, V, 2 |
baisser |
| Aïeux de Malvina, du sein de vos nuages Veillez sur ses destins battus par tant d'orages |
Oscar, II, 2 |
battu, ue |
| Je vous ai vu, le soir, pour nos brebis bêlantes Soulever de nos puits les pierres trop pesantes |
Abufar, I, 2 |
bêlant, ante |
| Le bien qu'on croit caché sort de la nuit obscure, Et le ciel tôt ou tard le paye avec usure |
Abufar, III, 6 |
bien [1] |
| Lui-même abandonnant le séjour des brouillards, Vient-il dans le désert s'offrir à vos regards ? |
Oscar, I, 2 |
brouillard [1] |
| Ombre vaine et semblable à la vapeur légère Qu'on voit au gré des vents errer sur la bruyère |
Oscar, I, 2 |
bruyère |
| Ô cieux ! cachez ma honte au centre de la terre |
Abufar, IV, 8 |
centre |
| Tout ciel est agréable où notre âme est paisible |
Macbeth, V, 2 |
ciel |
| Compteriez-vous pour rien ces entretiens si doux, Ce concert de deux coeurs nés pour souffrir ensemble ? |
Roméo, I, 2 |
concert |
| Me refusant d'abord à ce concours d'hommages |
Hamlet, IV, 7 |
concours |
| Quel bonheur sur la terre eût égalé le nôtre ? Douces conformités d'âges et de désirs, Le ciel autour de nous rassemblait les plaisirs |
Hamlet, IV, 2 |
conformité |
| Honorez le malheur par des soins consolants |
Abuf. I, 1 |
consolant, ante |
| Mon infortune enfin vient d'être consommée |
Othello, III, 4 |
consommé, ée [1] |
| Qui donc consterne ainsi ton courage abattu ? |
Abuf. I, 3 |
consterner |
| Le voyageur pourtant, le mortel égaré, Consumé par la faim, par la soif dévoré, Trouve en tout temps ici la tente de mon père |
Abuf. II, 7 |
consumé, ée |