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accourir

vi (a-kou-rir)
  • J'accours, j'accourus, j'accourrai, accourant, accouru ; se conjugue comme courir. Courir vers. Il accourt à Paris. On accourait de toutes parts vers le lieu de l'incendie. On accourut lui annoncer l'heureuse nouvelle. J'accours, pour vous en faire un funeste rapport. [Corneille, Rodogune, princesse des Parthes] Mon père, à ma venue, accourt les bras ouverts. [Rotrou, Hercules mourant] Quand verrai-je de toutes parts Tes peuples en chantant accourir à tes fêtes ? [Racine, Esther] A vos genoux bientôt s'il accourait se rendre ? [Ducis, Abufar ou La Famille arabe] Accourez, peuples ; venez contempler dans la première place du monde la rare et majestueuse beauté d'une vertu toujours constante. [Bossuet, Oraisons funèbres] Au premier bruit d'un mal si étrange on accourait à Saint-Cloud. [Bossuet, Oraisons funèbres] Phalante accourait au secours de son frère. [Fénelon, Télémaque] Quand on fit les funérailles du roi, pendant quarante jours les peuples les plus reculés y accoururent en foule. [Fénelon, ib. II] Vous m'êtes, en dormant, un peu triste apparu ; J'ai craint qu'il ne fût vrai ; je suis vite accouru. Ce maudit songe en est la cause. [La Fontaine, Fables]

REMARQUE

Accourir se construit avec l'auxiliaire avoir et l'auxiliaire être. L'on se sert du premier quand on a particulièrement l'intention d'exprimer l'action d'accourir ; et du second, quand on a l'intention d'exprimer l'état d'une personne qui est accourue. Elles ont accouru en hâte nous porter secours ; elles sont accourues et ont contemplé ce triste spectacle.

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