Peut-être ces débris promenés par les flots Sont-ils ceux de la nef qui portait ce héros ! |
Oscar, I, 2 |
nef |
Ce bras nerveux encore est propre à l'entr'ouvrir |
Lear, II, 4 |
nerveux, euse |
Tous ces nobles sans gloire ou connus par leurs vices |
Othello, II, 1 |
noble |
Il nous vient d'avouer ses noires impostures |
Oth. V, 6 |
noir, oire |
Ma fierté naturelle est assez satisfaite de quelques non bien fermes que j'ai prononcés dans ma vie |
Correspondance, 7 novembre 1806 |
non |
Si jamais d'un soupçon le plus léger nuage Affligeait sa vertu par quelque indigne outrage |
Othello, IV, 3 |
nuage |
Ce nuage d'ennui, cette sombre langueur.... |
Abufar, I, 1 |
nuage |
Il ne m'objecte plus dans un humble langage Ces timides raisons qui glacent le courage |
Macbeth, III, 3 |
objecter |
Mais le jour baisse et l'air s'est épaissi ; J'entends crier l'oiseau de triste augure |
Oth. V, 2 |
oiseau [1] |
Son coeur cacherait-il quelque orage terrible ? |
Othello, IV, 7 |
orage |
Sachez cependant que, quand j'ouvre tout à fait la main libérale, je tiens un peu plus fermée la main qui est la gardienne de la maison et la soeur économe |
Correspondance, 11 oct. 1813 |
ouvrir |
Mais toi qui voyais tout avec un oeil paisible |
Othello, IV, 1 |
paisible |
Ah ! s'il me permettait ce funèbre entretien, La pâleur de mon front passerait sur le tien |
Hamlet, II, 5 |
pâleur |
Quelle sombre fureur ou quel secret dessein De terreur ou d'espoir fait palpiter son sein ? |
Macbeth, III, 1 |
palpiter |
Né sous un ciel sauvage et nourri loin des cours, On ne m'a point appris à parer mes discours |
Othello, I, 7 |
parer |
Le peuple élève au ciel ta valeur, ta vertu ; Mais tu n'es pour ces grands qu'un soldat parvenu |
Othello, II, 7 |
parvenu, ue |
Il faut pour tant d'horreur, Que tout l'art de Venise ait passé dans son coeur |
Othello, v, 4 |
passer |
Ton front bientôt flétri penchera vers la terre |
Abuf. IV, 7 |
pencher |
Perdant tout ensemble et la voix et les pleurs |
Oscar, II, 2 |
perdre |
Vivant, du rang suprême on sent mal le fardeau ; Mais qu'un sceptre est pesant, quand on entre au tombeau ! |
Hamlet, II, 3 |
pesant, ante |
La mort, c'est le sommeil ; c'est un réveil peut-être.... Peut-être ! ah ! c'est ce mot qui glace épouvanté L'homme au bord du cercueil par le doute arrêté |
Hamlet, IV, 2 |
peut-être |
Chant plaintif |
Othello, V, 2 |
plaintif, ive |
Hurlements plaintifs |
Oscar, II, 2 |
plaintif, ive |
Mon père en ce palais est mort par le poison |
Hamlet, II, 5 |
poison |
Ici [dans le tombeau] nos fiers aïeux, par la haine animés, S'embrassent dans la poudre unis et désarmés |
Roméo, v, 1 |
poudre |
Ma pauvreté est fière ; je n'ai qu'un méchant pourpoint, mais je n'y veux point de taches |
Corresp. 11 oct. 1813 |
pourpoint |
Ces signes précurseurs du trépas des héros Ont-ils, pendant la nuit, troublé votre repos ? |
Oscar, I, 2 |
précurseur |
Nous tremblons.... Que, voyant Capulet, ces rivaux en présence Ne s'arrachent la vie |
Roméo, II, 5 |
présence |
J'ai lu dans tous ses traits la preuve de son crime |
Abuf. III, 6 |
preuve |
Je ne croyais pas qu'il put être au monde un poëte plus en sûreté que moi contre les prix décennaux.... faire appartenir mon Hamlet aux prix décennaux, ce serait vouloir que le passé devînt le présent, pour me ramener malgré moi sous les récompenses d'aujourd'hui |
Corresp. 27 nov. 1810 |
prix |
Heureuse solitude, Seule béatitude, Que votre charme est doux ! De tous les biens du monde Dans ma grotte profonde Je ne veux plus que vous |
Poésies diverses |
profond, onde |
Dans le vague avenir ma raison se promène |
Oscar, IV, 1 |
promener |
D'où provient sur ton front cette pâleur mortelle ? |
Oscar, I, 3 |
provenir |
Quelques sucs bienfaisants dont la puissance active Rappelle en notre esprit sa clarté fugitive [de la raison] |
Lear, IV, 5 |
puissance |
Fantôme horrible, arrête ! Arrête ! Hé depuis quand, couverts de leurs lambeaux, Ces spectres déchaînés sortent-ils des tombeaux ? |
Macbeth, IV, 4 |
quand |
Ô jour inespéré, Jour fait pour racheter un siècle de disgrâce ! |
Oscar, IV, 2 |
racheter |
Ces verts rameaux penchent leur chevelure |
Othello, V, 2 |
rameau |
Mais as-tu près de moi rangé ces vêtements Qui couvrirent ma mère à ses derniers moments ? |
Othello, V, 2 |
ranger [1] |
.... Par nos regrets les ranimerons-nous ? |
Rom. IV, 1 |
ranimer |
Son âme est libre encore, et Pharasmin peut plaire, Leur âge les rapproche.... |
Abufar, II, 7 |
rapprocher |