Quand Venise aspirait à régner sur les eaux |
Othello, I, 7 |
régner |
Avec son femelle Aristarque, Qui rien ne passe et tout remarque, Avec madame Vaugelas, Notre pauvre Chrysale, hélas ! Put-il jamais dans son Plutarque Mettre en paix du moins ses rabats ? |
le Ménage des deux Corneille. |
remarquer |
Tu me rends à l'espoir, tu me rends à la vie |
Othello, II, 1 |
rendre |
C'est ainsi de tout temps qu'au gré de leurs caprices D'ingrats républicains ont payé les services |
Othello, I, 6 |
républicain, aine |
Mourons ; que craindre encor quand on a cessé d'être ? La mort, c'est le sommeil.... c'est un réveil peut-être ! |
Hamlet, IV, 1 |
réveil |
[Elles] S'approchaient, me montraient avec un ris farouche |
Macbeth, II, 6 |
ris [1] |
Ces vers [ceux de Corneille].... Parés de leur rouille adorable |
le Ménage des deux Corneille. |
rouille |
Massacrer de sang-froid un enfant au berceau |
Macbeth, II, 9 |
sang-froid |
Des enfants scélérats qui trompent notre amour |
Lear, II, 7 |
scélérat, ate |
Déjà l'ardente soif le sèche et le dévore |
Abuf. I, 3 |
sécher |
Que du ciel sur les rois les arrêts sont terribles !.... Nos mains se sécheraient en touchant la couronne, Si nous savions, mon fils, à quel titre il la donne |
Hamlet, II, 5 |
sécher |
Aidé, pour tout secours, des soins d'un misérable, Qui dans moi, par pitié, vit encor son semblable |
Roméo, IV, 5 |
semblable |
[à Venise, sous l'inquisition d'État] La mort frappe sans bruit, le sang coule en silence |
Othello, II, 7 |
silence |
La foudre à longs sillons éclatant dans les nues |
Hamlet, I, 1 |
sillon |
Le temps sur son visage A tracé ses sillons, a gravé son outrage |
Roméo, II, 1 |
sillon |
Déjà l'ardente soif le sèche, le dévore |
Abuf. I, 3 |
soif |
Petit séjour commode et sain Où je vis, m'endors et m'éveille, Sans aucun soin du lendemain |
à son logis. |
soin |
Vous ne reverrez plus la tombe de mon père.... Le sol où croît pour nous le doux fruit du dattier |
Abufar, I, 5 |
sol [2] |
Hélas ! il m'a parlé de calme, de repos, D'un long sommeil de paix qui finit tous nos maux |
Othello, V, 2 |
sommeil |
Nos songes sont souvent des délateurs secrets, De nos voeux les plus sourds confidents indiscrets |
Macbeth, III, 1 |
songe |
Sa mort sonne ; une.... deux.... c'est l'instant de frapper |
Macbeth, V, 7 |
sonner |
Quand le sort une fois a marqué sa victime, Rien ne change l'arrêt, injuste ou légitime |
Macbeth, I, 1 |
sort |
J'aurais voulu, courant, m'élançant loin de toi, Sortir de cet amour qui fuyait avec moi |
Abuf. IV, 8 |
sortir [1] |
Avec quel souffle pur je l'entends qui respire ! |
Othello, V, 4 |
souffle |
De ses sourdes douleurs j'ai vu la violence |
Abufar, IV, 1 |
sourd, sourde |
Dans le détroit du Sund nos vaisseaux submergés |
Hamlet, I, 1 |
submergé, ée |
Il est des grands hommes à qui l'on succède, et que personne ne remplace |
Discours de réception (il succédait à Voltaire) |
succéder |
De vous, sur ces dehors, que voulez-vous qu'on pense ? |
Hamlet, IV, 3 |
sur [1] |
Mais surveillons Norceste, et sachons tout prévoir |
Hamlet, III, 1 |
surveiller |
Ma pauvreté est fière ; je n'ai qu'un méchant pourpoint, mais je n'y veux point de taches |
Corresp. 11 octobre 1813 |
tache |
En paraissant dormir le gouvernement veille ; Ténébreux dans sa marche, il poursuit son chemin |
Othello, II, 7 |
ténébreux, euse |
Je suis homme et soldat ; ce sont là tous mes titres |
Othello, I, 7 |
titre [1] |
Qu'un vaste empire tombe, Qu'est-ce, au loin, pour ma tombe, Qu'un vain bruit qui se perd ? |
Stances. |
tombe |
Mais qu'un sceptre est pesant, quand on entre au tombeau ! |
Hamlet, II, 5 |
tombeau |
Que me parles-tu, Vallier, de m'occuper à faire des tragédies ? la tragédie court les rues ; si je mets les pieds hors de chez moi, j'ai du sang jusqu'à la cheville |
Corresp. à M. Vallier (sans date, mais pendant la terreur). |
tragédie |
Et, dans un chant plaintif conforme à ses douleurs, Elle unissait souvent et sa voix et ses pleurs |
Othello, v, 2 |
unir |
Pourquoi ? dans quel dessein ? parlez : à quel usage ? |
Othello, v, 4 |
usage |
Chantez le saule et sa douce verdure |
Othello, v, 2 |
verdure |
Et moi j'aime à chanter les vers plaintifs d'Isaure |
Othello, v, 2 |
vers [1] |
Ces verts rameaux penchent leur chevelure |
Othello, v, 2 |
vert, erte |