consterner
vt (kon-stèr-né)
- 1Frapper d'une épouvante mêlée d'abattement.
Déjà cette horrible nouvelle Consterne vos amis et glace tout leur zèle
. [Voltaire, La méroppe française]Il est plus occupé de consterner le vicieux que d'éclairer l'ignorant
. [Diderot, Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur les moeurs et les écrits de Sénèque]Qui donc consterne ainsi ton courage abattu ?
[Ducis, Abufar ou La Famille arabe]Par là ils [les Romains] consternaient les vainqueurs et s'imposaient à eux-mêmes une plus grande nécessité de vaincre
. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]C'est en élevant l'âme et non en la consternant qu'on doit nous porter au bien
. [Condillac, Étud. hist. t. XXI, p. 185, dans POUGENS] - 2Au propre, renverser.
Pendant que les armées consternaient tout, le sénat tenait à terre ceux qu'il trouvait abattus
. [Montesquieu, Considérations sur les causes de la grandeur des Romains et de leur décadence]Peu usité en ce sens.
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