consterné, ée
part. passé. (kon-stèr-né, née)
- Je suis consterné de cette nouvelle, de cet événement. Consterné par une terreur subite.
Il y avait quelques visages consternés de la perte
. [Hamilton, Mémoires du chevalier de Grammont]Au premier bruit d'un mal si étrange, on accourut à Saint-Cloud de toutes parts ; on trouve tout consterné, excepté le coeur de cette princesse
. [Bossuet, Oraisons funèbres]Ne vous figurez point que, dans cette journée, D'un lâche désespoir ma vertu consternée....
[Racine, Bajazet]Mais que vois-je, vous-même inquiet, étonné, Plus que Britannicus paraissez consterné
. [Racine, Britannicus]Les vieillards et les femmes paraissent consternés
. [Fénelon, Télémaque]D'où vient ce morne accueil et ce front consterné ?
[Voltaire, Brutus]
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