Citation de D'ALEMBERT extraite de l'article "nominatif, ive" du dictionnaire de français Littré
Telle est, ce me semble, la raison métaphysique pour laquelle, la construction et la syntaxe des langues étant supposées, le nominatif doit être placé avant le verbe, et le verbe avant son régime ; les mots doivent être placés dans un tel ordre, qu'en finissant la phrase où l'on voudra, elle présente autant qu'il est possible un sens ou du moins une idée complète qui n'en suppose point nécessairement d'autre
(Jean Le Rond D'ALEMBERT, Élém. de philos. Oeuv. t. II, p. 276, dans POUGENS)
Citation | Œuvre | Entrée |
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Non, en métaphysique, ne me paraît guère plus sage que oui ; non liquet [la chose n'est pas claire] est la réponse raisonnable à presque tout | Lett. à Voltaire, 4 août 1770 | non |
Il est certain que, dans une de ses notes sur Longin, Despréaux semble préférer assez ouvertement Racine à Corneille | Éloges, Segrais. | note |
Les notions les plus abstraites, celles que le commun des hommes regarde comme les plus inaccessibles, sont souvent celles qui portent avec elles une plus grande lumière | Disc. encycl. Oeuv. t. I, p. 208, dans POUGENS | notion |
J'ai dit la vérité, et une vérité notoire et publique | Lett. à Voltaire, 20 janv. 1758 | notoire |
Malherbe nourri de la lecture des excellents poëtes de l'antiquité, et prenant comme eux la nature pour modèle | Disc. prélim. Encycl. Oeuv. t. I, p. 256, dans POUGENS | nourri, ie |
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