Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "inertie" du dictionnaire de français Littré
Tout corps, étant indifférent de lui-même au repos et au mouvement, et ayant cette inertie qui est un attribut de la matière, suit nécessairement la ligne dans laquelle il est mû
(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Phil. New. III, 4)
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| Elle [la boule] est soutenue par mon plancher, et vous donnez à mon plancher libéralement la force d'inertie ; inertie signifie inactivité, impuissance ; or n'est-il pas singulier qu'on donne à l'impuissance le nom de force ? | Dict. phil. Force physique. | inertie |
| Il [le grand Condé] savait que tout ce qui est soudain et inespéré transporte les hommes | Louis XIV, 5 | inespéré, ée |
| Un être inétendu [l'âme] gouvernant un être étendu | Lett. Mme du Deffant, 10 avril 1772 | inétendu, ue |
| Vous vous perdez, songez qu'un maître impitoyable Nous obsède, nous suit d'un oeil inévitable | Oreste, II, 7 | inévitable |
| Il n'y a point d'insecte qui ne soit une merveille inexplicable | Phil. Newt. singul. nat. ch. 6 | inexplicable |
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Citations d'autres auteurs extraites de l'article "inertie" du dictionnaire de français Littré
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| Si une grande application de l'esprit compense souvent le défaut de pénétration, c'est que l'application est une force qui se déploie sur les organes et en surmonte l'inertie | BONNET | Ess. analyt. âme, ch. 23 | inertie |
| Il retombe promptement dans son inertie naturelle | GENLIS | Mlle de la Fayette, p. 80, dans POUGENS | inertie |