Rien de plus dangereux en physique que ces conclusions trop générales |
Observ. Pucerons. |
conclusion |
Les conjectures sont les étincelles, au feu desquelles la bonne physique allume le flambeau de l'expérience |
Consid. corps org. Oeuvres, t. V, p. 99, dans POUGENS. |
conjecture |
Qu'il me soit permis de le dire : aucun écrivain d'histoire naturelle ne s'est plus attaché que moi à ne pas confondre les conjectures avec les faits ; mais je n'ai pas cru qu'on ne dût jamais conjecturer en physique |
Lett. div. Oeuvres, t. XII, p. 287 |
conjecturer |
Les conques n'ont ni tête ni cornes ni mâchoires : on ne leur voit que des trachées, des ouïes, une bouche, un anus et quelquefois une sorte de pied |
Contemplation de la nat. 3e partie, ch. 21 |
conque |
Nous sommes conscients de toutes ces choses, nous sentons que c'est en nous, dans notre moi qu'elles se passent |
Essai psychol. ch. 35 |
conscient, ente |
L'âme est consciente de tous les mouvements des doigts et de ceux du poignet |
ib. ch. 40 |
conscient, ente |
C'était l'astronomie moderne qui devait apprendre aux hommes que les étoiles sont réellement innombrables, et que des constellations où l'antiquité n'en comptait qu'un très petit nombre en renferment des milliers |
Contempl. nat. 1re part. ch. 4 |
constellation |
Retranchons l'homme de dessus la terre ; il n'y a plus de contemplateur des oeuvres du Tout-puissant |
Palingén. 12e part. ch. 8 |
contemplateur, trice |
J'apprends que vous êtes du nombre des contestants ou de ceux qui donnent la découverte à l'observateur piémontais |
Lett. div. Oeuvres, t. XII, p. 187, dans POUGENS |
contestant, ante |
Je conçois clairement que chaque chose pourrait être autrement qu'elle n'est ; j'ai appelé cela contingence, et je dis que, dans ma manière de concevoir, chaque chose est contingente de sa nature |
Palingén. 17e part. ch. 2 |
contingence |
La raison de mon existence n'est pas en moi ; je n'existe donc pas par ma propre nature ; je ne suis donc pas un être nécessaire ; mes déterminations sont variables ; j'ai un sentiment très clair des changements qui me surviennent : je suis donc un être contingent |
Palingén. 17e part. ch. 2 |
contingent, ente |
Le contournement qui s'est fait dans plusieurs de ces feuilles les a toutes disposées dans le même plan |
ib. 3e mémoire. |
contournement |
C'est de dessus en dessous que notre petite rouleuse [une chenille] contourne les feuilles du frêne, et qu'elle dispose peu à peu celle sur laquelle elle s'est établie à revêtir la forme de cornet |
Observ. 20e, Insectes. |
contourner |
L'étamine, touchée avec la pointe d'une aiguille, se contractait en dessous |
Contemplation de la nature, 10e part. ch. 33 |
contracter [2] |
Le style [de la fleur], jusqu'alors emprisonné, s'élançait au dehors par la contraction de l'anthère, et se chargeait, en passant, de la poussière fécondante |
Contempl. de la nature, 10e part. ch. 33 |
contraction |
Parce qu'on avait vu que tous les grands animaux se propageaient par la voie de la copulation, on en avait conclu précipitamment qu'elle était la loi générale de la propagation des espèces |
Lettres div. t. XII, p. 60, dans POUGENS |
copulation |
L'historien immortel du ver à soie s'est assuré que la coque de cet insecte est formée des lacis d'un même fil dont la longueur est de plus de neuf cents pieds de Bologne |
Contempl. nat. 12e part. ch. 4 |
coque |
Les chenilles nous vaudraient bien d'autres richesses, si nous entreprenions de mettre en oeuvre les coques de soie que diverses espèces de ces insectes savent se construire ; celles qui ne pourraient pas être filées, pourraient au moins être cardées et servir utilement en différentes fabriques, telles que celles des bas, des draps, des feutres, des ouates, du papier |
ib. Oeuvres, t. VIII, p. 318, dans POUGENS |
coque |
Les coquillages composent deux grandes familles ; celle des conques dont la coquille est formée de deux ou de plusieurs pièces, et celle des limaçons dont la coquille est d'une seule pièce, tournée ordinairement en spirale |
Contempl. nat. 3e part. ch. 21 |
coquillage |
Les figures agréablement diversifiées des coquilles nous aident à juger de la variété qui règne dans l'organisation des animaux qui en sont les habitants et les architectes |
Contempl. nat. 3e part. ch. 21 |
coquille |
Des expériences équivoques avaient trompé M. de Réaumur : la coquille ne croît point par apposition ou par transsudation ; elle n'est point moulée sur le corps de l'animal ; mais elle est une partie essentielle du corps de l'animal |
Paling. philos. part. XIe, ch. 5 |
coquille |
Le savant Herissant a achevé de démontrer, après les Jussieu et les Guettard, la nature vraiment animale des coraux et des productions analogues |
Contempl. nat. 10e part. ch. 29 |
corail |
Le corail n'est donc point un polypier ; il n'est point le nid d'un certain polype ; mais il fait réellement corps avec les polypes qui concourent à sa formation |
Palingén. philos. XIe part. ch. 6 |
corail |
Nouveau Cincinnatus, on l'a vu [M. Lullin de Châteauvieux] tenir alternativement les rênes du gouvernement et les cornes de la charrue |
Usage des feuilles, 5e mém. |
corne |
La substance cornée de l'ergot [d'un coq] imite assez celle d'une corne |
Consid. corps organ. Oeuvres, t. VI, p. 78, dans POUGENS. |
corné, ée [3] |
L'âme ne forme des idées spirituelles qu'à l'aide des mots qui en sont les signes, et ces mots prouvent la corporéité de ces idées |
Ess. psych. Introduction. |
corporéité |
C'est ainsi que l'air corporifié dans les substances s'en dégage pendant leur décomposition pour rentrer dans la masse atmosphérique |
Contempl. nat. Ve part. ch. 17, note 1 |
corporifié, ée |
Il est certain que nous n'avons aucune démonstration de l'existence des corps l'auteur célèbre des causes occasionnelles l'avait déjà prouvé ; et les raisons qu'allègue le théologien anglais ne font que mettre cette proposition dans un plus grand jour |
Essai psychol. ch. 33 |
corps |
Il en est même [des oiseaux de proie] qui, malgré leur grosse corpulence, chassent encore avec assez de légèreté et d'adresse, et c'est ce qu'on remarque en particulier dans le gros oiseau de nuit nommé le grand-duc |
Contempl. nat. 12e part. ch. 28 |
corpulence |
On découvre, dans différentes sortes d'infusoires, des corpuscules vivants que leurs mouvements et leurs diverses apparences ne permettent guère de ne pas regarder comme de vrais animaux |
Palingén. phil. 5e part. ch. 2 |
corpuscule |
Il y a dans le cerveau de l'animal une organisation corrélative aux mouvements que tel ou tel organe doit exécuter |
Oeuvres mêlées, t. XVIII, p. 189, dans POUGENS |
corrélatif, ive |
À son corselet tiennent deux ou quatre ailes avec lesquelles il voltige dans l'air |
Contempl. nat. t. VIII, p. 276, dans POUGENS |
corselet |
Si l'on fait passer un fil d'argent dans l'épaisseur de l'écorce d'un arbre en pleine végétation, on verra ce fil s'avancer chaque année vers l'extérieur de l'arbre, parce qu'il sera emporté par les couches corticales qui suivront la même direction |
Contempl. nature, Oeuvres, t. VIII, p. 335, note 3, dans POUGENS. |
cortical, ale |
La cosmologie est cette science qui s'occupe principalement de l'enchaînement ou de l'harmonie de toutes les parties de l'univers |
Palingén. 13e part. ch. 7 |
cosmologie |
S'il est en cosmologie un principe aussi fécond que certain, c'est celui de cette liaison universelle qui enchaîne toutes les parties de la nature |
ib. |
cosmologie |
M. de Réaumur a fait représenter la coque de cette chenille à brosses, et il a désigné par les termes d'enveloppe cotonneuse ce que j'ai nommé la coque extérieure |
Insectes, observ. 25 |
cotonneux, euse |
L'élégant historien du coucou a essayé de justifier les procédés singuliers et presque dénaturés de l'oiseau |
Contempl. nat. 5e part. ch. 6 |
coucou |
Si j'ai préféré des haricots coudés naturellement, ç'a été pour éviter les dérangements que j'aurais pu y occasionner en les coudant moi-même |
Usage des feuilles, 5e mém. |
coudé, ée |
Les pluies ou les brouillards qui surviennent dans le temps de la floraison et qui font couler les fruits en empêchant l'action des poussières sur les embryons |
Lett. div. Oeuvres, t. XII, p. 274, dans POUGENS |
couler |
Les opticiens, fondés sur l'expérience, disent que l'étendue d'un coup d'oeil est bornée à l'angle droit |
Ess. psych. ch. 38 |
coup |