Citation de VOLTAIRE extraite de l'article "coeur" du dictionnaire de français Littré

Y a-t-il rien de plus sot que de vouloir porter continuellement un fardeau qu'on veut toujours jeter par terre ; d'avoir son être en horreur et de tenir à son être ; enfin de caresser le serpent qui nous dévore, jusqu'à ce qu'il nous ait mangé le coeur ?

(François-Marie Arouet, dit VOLTAIRE, Candide, 11)