Ne nous laissons pas abattre à la tristesse |
PASCAL
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édit. Cousin. |
à |
Chacun se disputait la gloire de l'abattre |
RACINE
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Andr. V, 3 |
abattre |
Pour abattre leur orgueil |
FÉNELON
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ib. II |
abattre |
Chacun se disputait la gloire de l'abattre |
RACINE
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Andr. V, 3 |
chacun, chacune |
Chacun se disputait la gloire de l'abattre |
RACINE
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Andr. V, 3 |
disputer |
Ne vous laissez point abattre à la douleur |
FÉNELON
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Tél. XXIII |
à |
Me laissant abattre à la plus légère infirmité qui m'arrive |
BOURDALOUE
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Pens. t. II, p. 406 |
abattre |
Le vrai courage ne se laisse jamais abattre |
FÉNELON
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Tél. XX |
abattre |
L'aveugle-né à qui M. de Réaumur vient de faire abattre la cataracte |
DIDEROT
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Lett. s. l. aveugl. |
cataracte [2] |
On a laissé Blondeau abattre et façonner tout le bois |
COURIER
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I, 142 |
façonner |
Et cette vieille erreur que Cinna veut abattre.... |
CORNEILLE
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Cinna, II, 1 |
vieil |
Un vieil oiseau qui se sent abandonné de ses ailes vient s'abattre auprès d'un courant d'eau |
CHATEAUBRIAND
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Génie, I, V, 6 |
abandonné, ée |
On lui en cache une partie, afin de ne le pas étonner dès l'entrée de la carrière et de ne lui pas abattre le coeur |
BOURDALOUE
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ib. t. I, p. 89 |
abattre |
.... Qui voulait bien abattre ses murailles, Qui fit avec le feu la moisson de ses blés |
ROTROU
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Antig. IV, 1 |
blé |
Quoi ! fallait-il fulminer et le prendre d'un ton si haut pour abattre si peu de chose ? |
BOSSUET
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la Vallière. |
haut, aute |
Ils [les dieux] ont fait servir Achille à abattre les murs de Troie |
FÉNELON
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Tél. XIX. |
servir |
Et mon corps est encore si faible, qu'il ne faudrait que le souffler pour l'abattre |
GUEZ DE BALZAC
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liv. I, lett. 13 |
souffler |
Quoi ! fallait-il fulminer et le prendre d'un ton si haut, pour abattre si peu de chose ? |
BOSSUET
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la Vallière. |
ton [2] |
Cette saison est fatale pour abattre les têtes qui paraissaient le plus au-dessus des autres |
GUEZ DE BALZAC
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liv. I, lett. 10 |
fatal, ale |
On ne veut point abattre une ville immense et irrégulière pour la rebâtir au cordeau |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Polythéisme |
rebâtir |
Que ne l'émondait-on, sans prendre la cognée [pour l'abattre] ? De son tempérament il eût encore vécu |
LA FONTAINE
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Fabl. x, 1 |
tempérament |
Puisque l'arbre est si près de sa chute et que le coup qui doit l'abattre va bientôt partir et le renverser.... |
BOURDALOUE
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Pens. t. III, p. 72 |
abattre |
Nous comparions notre France à la Grèce, Quand un pigeon vient s'abattre à nos pieds |
BÉRANGER
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Pig. |
abattre |
Comme l'Église d'Espagne s'était conservée sous les Ariens, les Mahométans ne purent l'abattre |
BOSSUET
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Hist. I, 11 |
conserver |
Et dès qu'il m'aura plu d'abattre votre orgueil, Vos têtes pour tomber n'attendront qu'un coup d'oeil |
CORNEILLE
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Attila, V, 3 |
coup |
Phocion était fort en raisonnement, et par là venait à bout d'abattre et de renverser la plus haute éloquence |
ROLLIN
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Hist. anc. Oeuv. t. VI, p. 86, dans POUGENS |
fort, orte |
Qu'il [l'homme] se multiplie tant qu'il lui plaira, il ne faut toujours pour l'abattre qu'une seule mort |
BOSSUET
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Sermon sur l'honneur, 1 |
mort [3] |
L'instrument le plus commode pour abattre la mousse dans toutes les branches.... le sarclet des maraîchers |
GENLIS
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Maison rust. t. II, p. 508, dans POUGENS |
sarclet |
Maître Aeneas en choisit quatre Qui devaient essayer d'abattre Par un coup de trait décoché L'oiseau sur le mât attaché |
SCARRON
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Virg. trav. v. |
décoché, ée |
Ce grand Dieu qui se vante de déraciner par son souffle les cèdres du Liban, tonne pour abattre les feuilles des arbres |
BOSSUET
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la Vallière. |
déraciner |
Quelle sorte de vengeance ! quoi, fallait-il fulminer et le prendre d'un ton si haut pour abattre si peu de chose ? |
BOSSUET
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la Vallière. |
fulminer |
Comme ce n'est pas assez, avant de commencer à rebâtir le logis où on demeure, que de l'abattre et de faire provision de matériaux et d'architectes |
DESCARTES
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Méth. III, 1 |
provision |
On se propose d'intimider salutairement et d'abattre le pécheur, en lui représentant les horreurs d'une mort plus prochaine peut-être qu'il ne pense |
ROLLIN
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Traité des Ét. IV, II, 1 |
salutairement |
Le logis sera magnifique ; je ne veux pas qu'il y manque un zéro : je le ferais plutôt abattre deux ou trois fois |
LESAGE
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Turcaret, III, 4 |
zéro |
Quoi ! dira-t-on, ce grand Dieu qui déracine par son souffle les cèdres du Liban, tonne pour abattre les feuilles des arbres ? |
BOSSUET
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la Vallière. |
tonner |
Les rois qui ne songent qu'à se faire craindre et qu'à abattre leurs sujets, pour les rendre plus soumis, sont les fléaux du genre humain |
FÉNELON
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Tél. II |
fléau |
Ce vous eût été peu de gloire de mener à outrance un homme déjà outré et à qui la fortune a donné tant de coups que les moindres le peuvent abattre |
VOITURE
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Lett. 52 |
outré, ée |
C'est pourquoi, quelque perte qui fût arrivée, le sénat, toujours instruit de ce qui lui restait de bons soldats, n'avait qu'à temporiser, et ne se laissait jamais abattre |
BOSSUET
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Hist. III, 6 |
quelque... que |
Ils [les dieux] ont fait servir Achille à abattre les murs de Troie pour venger le parjure de Laomédon et les injustes amours de Pâris |
FÉNELON
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Tél. XIX. |
venger |
On ne s'en tint pas à l'utile, on voulut des embellissements ; des maisons de pierre gâtaient la place du palais [à Vitepsk], l'empereur ordonna à sa garde de les abattre et d'en enlever les débris |
SÉGUR
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Hist. de Nap. v, 1 |
gâter |