Mme de Fontevrault fut bénite hier [installée comme abbesse] |
SÉVIGNÉ
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15 |
bénit, ite |
Cela est bon pour une demoiselle de St-Cyr : mais une véritable abbesse ! |
MAINTENON
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Lett. à Mme de la Viefville, 4 mars 1706 |
mais |
Pas ne finit mère abbesse sa gamme Sans sermonner et tempêter beaucoup |
LA FONTAINE
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Psaut. |
gamme |
Je sais qu'une favorite ou nièce d'abbesse est la plus mauvaise de toutes les éducations |
MAINTENON
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Lett. à Mme de la Viefville, 3 avril 1707 |
nièce |
Ni la bouche ni les oreilles de cette pieuse abbesse n'ont été jamais ouvertes à la médisance |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
ouvert, erte |
Ségur s'ennuyait à Nemours, il fit connaissance avec l'abbesse de la Joie, qui est tout contre |
SAINT-SIMON
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95, 2 |
contre |
Dès le lendemain que je serai à Meaux.... j'enverrai apprendre des nouvelles de Madame [l'abbesse de Jouarre] |
BOSSUET
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Lett. abb. 154 |
nouvelle |
Mais, ô coup funeste pour la princesse Anne ! la pieuse abbesse mourut.... |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
ô |
La sage abbesse, qui la crut [Anne de Gonzague] capable de soutenir sa réforme, la destinait au gouvernement |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
réforme |
La sainte abbesse, qui savait donner le lait aux enfants aussi bien que le pain aux forts |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
savoir [1] |
La sage abbesse, qui la crut capable de soutenir sa réforme, la destinait au gouvernement [de l'abbaye de Sainte-Fare] |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
gouvernement |
Quelle merveille de la grâce ! malgré une vocation si peu régulière, la jeune abbesse devint un modèle de vertu |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
merveille |
Nous aurions entendu de notre abbaye les triomphes, les fanfares et la musique de Chelles, au sacre de l'abbesse |
SÉVIGNÉ
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1er sept. 1680 |
triomphe [1] |
Je ne vois rien de plus remarquable que le jugement si réglé avec lequel elle [une abbesse] a gouverné les dames qui lui étaient confiées |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
gouverner |
Le roi rit beaucoup de madame l'abbesse et de son poupon, que, pour se mieux cacher, elle était venue pondre en pleine hôtellerie |
SAINT-SIMON
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95, 3 |
pondre |
Ô mort, où est ta victoire ? ta main avare n'a rien enlevé à cette vertueuse abbesse, parce que ton domaine n'est que sur le temps |
BOSSUET
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ib. |
temps |
La princesse Anne n'aspirait plus qu'au bonheur d'être une humble religieuse d'une soeur [qui était abbesse] dont elle admirait la vertu |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
religieux, euse |
La vénérable mère Françoise de la Châtre, abbesse de Faremoustier, que nous pouvons appeler la restauratrice de la règle de Saint-Benoît et la lumière de la vie monastique |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
lumière |
La vénérable mère Françoise de la Châtre.... abbesse de Faremoutiers, que nous pouvons appeler la restauratrice de la règle de Saint-Benoît et la lumière de la vie monastique |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
monastique |
Elle [la fille aînée de Mme de Grignan] serait abbesse ; cette place est toute propre aux vocations un peu équivoques : on accorde la gloire et les plaisirs |
SÉVIGNÉ
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9 juin 1680 |
propre |
La vénérable mère Françoise de la Châtre, d'heureuse et sainte mémoire, abbesse de Faremoustier, que nous pouvons appeler la restauratrice de la règle de Saint-Benoît |
BOSSUET
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Anne de Gonzague. |
règle |
On remarquait dans les entretiens de la pieuse abbesse cette charité qui n'est ni jalouse ni ambitieuse, toujours si disposée à croire le bien qu'elle ne peut pas même soupçonner le mal |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
soupçonner |
Nous avouerons franchement, à l'exemple de notre abbesse, que nous devons mesurer la vie par les actions, non par les années |
BOSSUET
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Yolande de Monterby. |
vie [1] |
Il y a bien des intrigues à Chelles pour lui [un médecin] ; Madame [l'abbesse de Chelles] le soutient, les jeunes le haïssent, les vieilles l'approuvent |
SÉVIGNÉ
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16 sept. 1676 |
vieil |
La princesse Bénédicte, la plus jeune des trois soeurs, fut la première immolée à ces intérêts de famille.... malgré une vocation si peu régulière, la jeune abbesse devint un modèle de vertus |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
vocation |
On la fit abbesse [la princesse Bénédicte encore enfant], sans que dans un âge si tendre elle sût ce qu'elle faisait ; et la marque d'une si grave dignité fut comme un jouet entre ses mains |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
marque |
Ses douces consolations [d'une abbesse] rétablirent dans le coeur de la princesse Anne ce que d'importuns empressements en avaient banni ; elle prêtait de nouveau l'oreille à Dieu, qui l'appelait avec tant d'attrait à la vie religieuse |
BOSSUET
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Anne de Gonz. |
oreille |
Toutes les langues et toutes les sciences lui sont infuses ; enfin c'est un prodige [Madame Angélique Arnauld, abbesse de Port-Royal], d'autant plus qu'elle est entrée à six ans en religion |
SÉVIGNÉ
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388 |
religion |
L'innocence, la bonne foi, la candeur étaient ses compagnes inséparables [de l'abbesse] ; elles conduisaient ses desseins, elles ménageaient tous ses intérêts, elles régissaient toute sa famille |
BOSSUET
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Yol. de Monterby. |
régir |
Le jugement si réglé avec lequel elle [l'abbesse] a gouverné les dames qui lui étaient confiées, toujours également éloignée et de cette rigueur farouche, et de cette indulgence molle et relâchée |
BOSSUET
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Yolande. |
relâché, ée |
Marie-Angélique Arnauld, par un usage qui n'était que trop commun en ces temps-là, en fut faite abbesse, n'ayant pas encore onze ans accomplis ; elle n'en avait que huit lorsqu'elle prit l'habit, et elle fit profession à neuf ans |
RACINE
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Hist. Port-Royal, dans POUGENS |
profession |
Madame de Montespan, disait-il [l'abbé Testu], parle comme une personne qui lit, madame de Thianges comme une personne d'esprit qui rêve, et madame l'abbesse de Fontevrault comme une personne qui parle |
D'ALEMBERT
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Élog. Testu. |
madame |