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pondre

vt (pon-dr'), je ponds, tu ponds, il pond, nous pondons, vous pondez, ils pondent ; je pondais ; je pondis ; je pondrai ; je pondrais ; que je ponde, que nous pondions ; que je pondisse ; pondant, pondu
  • 1Faire des oeufs, en parlant d'une femelle d'oiseau. ... Celui dont la poule, à ce que dit la fable, Pondait tous les jours un oeuf d'or. [La Fontaine, Fables]

    Familièrement et ironiquement. Je t'en ponds, manière de refuser en se moquant qui équivaut à je t'en casse.

    Il se dit d'autres animaux que les oiseaux. La tortue pond ses oeufs dans le sable.

    Fig. et familièrement. Un extrait baptistaire de l'enfant qu'elle aura pondu. [Boursaut, Lett. nouv. t. III, p. 198, dans POUGENS] Le roi rit beaucoup de madame l'abbesse et de son poupon, que, pour se mieux cacher, elle était venue pondre en pleine hôtellerie. [Saint-simon, Mémoires complets et authentiques du duc de Saint-Simon]

  • 2 vi La poule a pondu. La fécondité ordinaire des poules consiste à pondre presque tous les jours ; on dit qu'il y en a en Samogitie, à Malaca et ailleurs qui pondent deux fois par jour. [Buffon, Oiseaux]

    Fig. Nos poules pondent pour lui, c'est lui qui profite de notre travail, de notre bien.

    Fig. Il pond sur ses oeufs, se dit d'un homme riche et qui a toutes ses aises. Votre marchand pondait apparemment sur ses oeufs, et tout le monde n'a pas le moyen d'entretenir deux femmes dans sa maison. [Voltaire, Correspondance]

    Fig. et très familièrement. Pondre deux dans un même nid, se dit de deux hommes qui ont accointance avec une même femme. En même nid furent pondre tous deux. [La Fontaine, Deux amis.]

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