Ces messieurs [les protestants] l'expliquent [l'adoration de l'eucharistie] d'une adoration qu'on lui rendait, selon eux, comme étant représentative de Jésus-Christ |
BOSSUET
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Lett. sur l'ador. de la croix. |
représentatif, ive |
Ils rendaient à J. C. une adoration extérieure |
BOSSUET
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Euch. 2 |
adoration |
L'adoration qu'ils rendent à l'Eucharistie |
PASCAL
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Prov. 16 |
adoration |
L'adoration que tous les peuples lui rendent |
BOSSUET
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Honneur, 1 |
adoration |
Voeux plus célébrables par adoration que par applaudissement |
MALHERBE
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Lexique, éd. L. Lalanne |
célébrable |
Cette foi n'emporte-t-elle pas nécessairement une adoration ? |
BOSSUET
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II, Var. 6 |
emporter |
Je l'admirai longtemps ; oui, j'eus pour Scipion Ce sentiment qui tient de l'adoration |
CHÉNIER M. J.
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Grac. II, 3 |
adoration |
Les amours imputés aux dieux ne furent point un objet d'adoration |
VOLTAIRE
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Pol. et législ. Oeuv. Diatr. à l'aut. des Éphém. |
imputé, ée |
Ces sultans que le peuple n'ose regarder et qu'on n'aborde qu'avec des prosternements qui semblent tenir de l'adoration |
VOLTAIRE
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Moeurs, 93 |
prosternement |
Les Lorrains ne se trouvaient jamais à l'adoration de la croix ni à la cène, à cause de la dispute de la préséance avec les ducs |
SAINT-SIMON
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27, 59 |
cène |
Peut-être, brillantes parcelles De l'immense création, Devant son trône imitent-elles L'éternelle adoration |
LAMARTINE
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Harm. I, 4 |
adoration |
La religion des Natchez se bornait à l'adoration du soleil ; mais cette croyance était accompagnée de beaucoup de culte, et, par conséquent, suivie de mauvais effets |
RAYNAL
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Hist. phil. XVI, 7 |
culte |
Ainsi devraient parler tous les écrivains éclairés et courageux, qui osent n'être pas de l'avis de la populace littéraire sur l'adoration superstitieuse des auteurs célèbres de l'antiquité |
D'ALEMBERT
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Éloges, l'ab. de St-Pierre |
populace |
Distinguant l'adoration souveraine d'avec l'inférieure, et la relative d'avec l'absolue |
BOSSUET
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Lett. sur l'ador. de la Croix. |
relatif, ive |
Cette race [les Juifs] est en horreur aux Russes, peut-être parce qu'elle est presque iconoclaste, tandis que les Moscovites poussent l'adoration des images jusqu'à l'idolâtrie |
SÉGUR
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Hist. de Nap. VI, 1 |
iconoclaste |
Tous les faux Messies, et surtout Barcochébas, prenaient le titre d'envoyé de Dieu ; mais Barcochébas lui-même n'exigea point d'adoration |
VOLTAIRE
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Dict. phil. Adorer. |
messie |
Ne soyons point honteux de l'objet de notre adoration [Jésus] ; nous adorons un enfant ; mais cet enfant est plus ancien que le temps ; il se trouva à la naissance des choses |
GUEZ DE BALZAC
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Socr. chrét. I |
temps |
Le respect qu'on inspirait aux Perses dès leur enfance pour l'autorité royale, allait jusqu'à l'excès, puisqu'ils y mêlaient de l'adoration, et paraissaient plutôt des esclaves que des sujets soumis par raison à un empire légitime |
BOSSUET
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Hist. III, 5 |
royal, ale |
Sachant que nous sommes grossiers, il nous conduit ainsi à l'adoration de sa divinité présente en tous lieux par celle de son humanité présente en un lieu particulier |
PASCAL
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Prov. 16 |
humanité |
Ils [les protestants] nous ont malicieusement imposé que nous ruinions l'adoration du seul Dieu et cette salutaire confiance au seul Jésus-Christ |
BOSSUET
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Réfut. catéch. Ferry, Préambule. |
malicieusement |
Si avec toutes ces doctrines, toutes ces pratiques et tous ces cultes de Rome, avec l'adoration et avec l'oblation du corps du Sauveur.... |
BOSSUET
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Variat. 15 |
adoration |
Vous me demandez ce qui a fait cette solution de continuité entre la Fare et Mme de la Sablière ; c'est la bassette.... c'est pour cette prostituée de bassette qu'il a quitté cette religieuse adoration |
SÉVIGNÉ
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14 juill. 1680 |
prostitué, ée, |
Une personne franche et naïve Elle [Mme de Bouillon sortant de l'interrogatoire pour l'affaire des poisons] fut reçue de tous ses amis, parents et amies avec adoration ; tant elle était jolie, naïve, naturelle, hardie, et d'un bon air et d'un esprit tranquille |
SÉVIGNÉ
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31 janv. 1680 |
naïf, ive |
Genève n'est plus la Genève de Calvin.... le christianisme raisonnable de Locke est la religion de presque tous les ministres, et l'adoration d'un être suprême jointe à la morale est la religion de presque tous les magistrats |
VOLTAIRE
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Lett. Cideville, 12 avr. 1756 |
religion |