Citations correspondant à « affliger » : 38 citations trouvées dans le Littré
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Et qui veut m'affliger, il faut qu'il me conseille De ne m'affliger pas MALHERBE V, 21 qui
Si le ciel.... Veut encor m'affliger par une longue vie RACINE Bérén. III, 1 affliger
Sans vous en affliger, présumez avec moi.... CORNEILLE Poly. I, 3 affliger
Un confus souvenir vient encor m'affliger VOLTAIRE Oedipe, IV, 4 confus, use
Ne m'est-il donc rendu que pour mieux m'affliger ? VOLTAIRE Mérope, III, 4 mieux
Car le ciel a trop pris plaisir de m'affliger MOLIÈRE le Dép. II, 4 prendre
Je viens de l'affliger, c'est à moi d'adoucir Le déplaisir mortel qu'elle a dû ressentir VOLTAIRE Zaïre, III, 1 affliger
Mon âme s'instruisait de tout ce qui pouvait l'affliger, elle se mettait au fait de ses malheurs MARIVAUX Marianne, 3e part. fait [2]
Je ne suis point de moi si mortel ennemi Que je m'aille affliger sans sujet ni demi MOLIÈRE Dép. am. I, 1 demi, ie
Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même ! RACINE Brit. III, 7 gémir
Peste soit qui premier trouva l'invention De s'affliger l'esprit de cette vision ! MOLIÈRE Sgan. 17 premier, ière
Ô Dieu, vous plaît-il de m'abaisser ou de m'élever, de m'affliger ou de me consoler, de traverser mes desseins ou de les favoriser ? BOURDALOUE Pensées, t. II, p. 73 affliger
Comment as-tu pensé.... que, pendant que tu te permets tout, tu eusses le droit d'affliger tous mes désirs ? MONTESQUIEU Lettr. pers. 161 affliger
Certains hommes passent leur vie au hasard à se réjouir ou à s'affliger, comme s'ils ne croyaient rien par delà FLÉCHIER Serm. I, 193 delà
J'essaye, autant que je puis, de ne m'affliger de rien, et de prendre tout ce qui arrive pour le meilleur PASCAL Lett. à Mlle de Roannez, 5 meilleur, eure
Il [le roi à la mort du duc de Berry] avait l'âme fort noircie ; mais il était d'ailleurs peu touché, et il ne cherchait pas à s'affliger SAINT-SIMON 356, 200 noirci, ie
Et nous avons passé tout ce temps en récits Capables d'affliger les plus sombres esprits LA FONTAINE Fill. de Minée. sombre
Peste soit qui premier trouva l'invention De s'affliger l'esprit de cette vision Et d'attacher l'honneur de l'homme le plus sage.... MOLIÈRE Sganar. 17 attacher
C'est peut-être affliger le public que de lui annoncer ces différents projets, demeurés sans exécution entre des mains si savantes.... FONTENELLE Dodart. demeuré, ée
Il vaudrait toujours mieux s'affliger avec le peuple de Dieu, que participer aux joies fades et puériles des enfants du siècle MASSILLON Carême, Dégoûts. joie
Quel tourment de se taire en voyant ce qu'on aime, De l'entendre gémir, de l'affliger soi-même, Lorsque par un regard on peut le consoler ! RACINE Brit. III, 7 tourment
Bien est-il malaisé que l'injuste licence Qu'ils prennent chaque jour d'affliger l'innocence, En quelqu'un de leurs voeux ne puisse prospérer MALHERBE I, 2 malaisé, ée
J'essaye autant que je puis de ne m'affliger de rien, et de prendre tout ce qui arrive pour le meilleur ; je crois que c'est un devoir, et qu'on pèche en ne le faisant pas PASCAL Lett. à Mlle de Roannez, 5 pécher
Les ennemis personnels de M. de Turenne, n'osant s'affliger de la prospérité d'un homme qui ne leur avait jamais donné la misérable consolation de se réjouir d'une de ses fautes FLÉCHIER Tur. réjouir
Voudrais-je t'affliger, toi que j'aime tant ? Que répondras-tu à cela, toi qui.... Et toi, soleil, et toi qui dans cette contrée Reconnais l'héritier et le vrai fils d'Atrée RACINE Iphig. v, 4 tu [1]
Et c'est, grands du monde qui m'écoutez, ce qui devrait aujourd'hui vous affliger ou même vous désoler BOURDALOUE Nativ. de J. C. 2e Avent, p. 529 désoler
Si le principe de sa constance [d'un homme durant l'adversité] n'est pas dans sa foi.... c'est un imposteur qui se trahit et qui nous trompe, ou un barbare qui n'a pas même assez de naturel pour s'affliger MASSILLON Panég. St-Louis. naturel, elle
Sans vous en affliger, présumez avec moi Qu'il est plus à propos qu'il vous cèle pourquoi CORNEILLE Poly. I, 3 pourquoi
Mais peut-être qu'aussi, trop prompte à m'affliger, J'observe de trop près un chagrin passager RACINE Bajaz. III, 7 observer
Ils voudraient être tristes et ne sont qu'ennuyeux ; ils voudraient toucher le coeur et ne font qu'affliger les oreilles ROUSSEAU Lett. sur la mus. franç. triste
Si l'on partage la vie des partisans en deux portions égales, la première, vive et agissante, est tout occupée à affliger le peuple ; et la seconde, voisine de la mort, à se déceler et à se ruiner les uns les autres LA BRUYÈRE VI déceler
Il faut dans la chaire montrer l'homme à lui-même, moins pour le révolter par l'horreur du portrait, que pour l'affliger par la ressemblance D'ALEMBERT Éloges, Massillon. révolter
Ce n'est pas qu'ils [les enfants des rois] se soucient des hommes, ni qu'ils craignent, par bonté, de les affliger ; mais c'est que, pour leur propre commodité, ils ne veulent point voir autour d'eux des visages tristes et mécontents FÉNELON Tél. XXIII soucier
Tout ennemi qu'il est de son roi légitime, Tout vengeur des Anglais, tout protecteur du crime, Je crains de l'affliger, seigneur, et je me tais VOLTAIRE Adél. du Guesclin. I, 1 tout, toute
L'éloignement d'aucun ne saurait m'affliger ; Mille encore présents m'empêchent d'y songer ; Je n'en crains point la mort, je n'en crains point le change ; Un monde m'en console aussitôt, ou m'en venge CORNEILLE la Place roy. I, 1 monde [1]
Cette teinte de pathétique se faisait sentir encore davantage quand Fléchier prononçait ses oraisons funèbres ; son action un peu triste, et sa voix un peu faible et traînante, mettaient l'auditeur dans la disposition convenable pour s'affliger avec lui D'ALEMBERT Élog. Fléchier. traînant, ante
Vous qui êtes tendre jusqu'à n'oser parler à Idoménée [de votre départ de peur de l'affliger], vous ne serez plus touché de ses peines dès que vous serez sorti de Salente FÉNELON Tél. XXIII tendre [1]
Bien est-il malaisé que l'injuste licence Qu'ils prennent chaque jour d'affliger l'innocence, En quelqu'un de leurs voeux ne puisse prospérer ; Mais tout incontinent leur bonheur se retire, Et leur honte fait rire Ceux que leur insolence avait fait soupirer MALHERBE I, 2 incontinent [2]